Lorenzetti : "Il y a de l’acharnement contre le Racing"

  • Jacky Lorenzetti (Racing) - Racing 92 / Leicester Tigers, Stade Yves-du-Manoir (14 octobre 2017)
    Jacky Lorenzetti (Racing) - Racing 92 / Leicester Tigers, Stade Yves-du-Manoir (14 octobre 2017)
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TOP 14 - Chez les Ciel et Blanc, les prises de parole de "JLO" sont souvent des moments que redoutent ses collaborateurs. De fait, Jacky Lorenzetti a coutume de dire ce qu’il pense, quitte à provoquer un incendie. La dernière fois qu’il a répondu à nos questions, c’était au printemps dernier, soit au lendemain de l’élimination des Racingmen en Top 14.

Midi Olympique : Il y a un mois, Midi Olympique annonçait que Montpellier, Toulon et le Racing 92 avaient tous été épinglés par la commission en charge du contrôle du salary cap, pour des "irrégularités" constatées lors de la saison 2017-2018. Qu’en est-il exactement ?

Jacky Lorenzetti : Le Racing n’a pas été épinglé, comme vous dites, ni pour irrégularités ni pour quoi que ce soit. Depuis que le "salary cap manager " est en place, nous avons toujours satisfait aux normes imposées.

Dès lors, pourquoi avez-vous été convoqué ?

J.L. : Le salary cap manager nous taxe simplement d’avoir été de mauvaise foi au moment de transmettre certaines pièces au dossier. Il considère qu’on ne l’a pas fait dans les temps. C’est aussi simple que ça.

Quels étaient ces documents ?

J.L. : Ils portaient sur les véhicules et les logements mis à disposition par le club. Les renseignements ont été donnés. Voilà. Mais bon…

Quoi ?

J.L. : On a été un peu agacé par ce que l’on considère comme de l’acharnement contre l’entité Racing.

De l’acharnement ? Mais de la part de qui ?

J.L. : De la part du système. On est un club parisien, on est supposé riche, on a tous les défauts de la terre et, parfois, on fait un peu figure de tête de turc. Je rappelle que le Racing avait déjà fait l’objet d’ostracisme, il n’y a pas d’autre mot, lorsque le club est monté de deuxième division (2009). Soudainement, la Ligue a décidé qu’il n’y aurait plus de prime de montée. On parle quand même de 350 000 euros, ce n’est pas rien ! Plus tard, Laurent Labit a pris deux fois 50 000 euros d’amende pour des propos déplacés. Ronan O’Gara ? Il a lui aussi écopé d’une sanction de 30 000 euros. Et en commission d’appel de la FFR, on n’a jamais eu de réduction de peine ! Si bien que j’ai l’impression qu’on tape plus volontiers sur le Racing que sur d’autres clubs.

D’accord…

J.L. : Je ne veux pas faire de la parano mais j’étais très agacé après cette histoire du salary cap. Sans traîner les pieds, on a donc pris un temps nécessaire pour réunir les pièces et les envoyer dans un délai que l’on considère comme raisonnable. On a répondu aux questions, on a joué le jeu, on verra maintenant quel est le verdict.

On veut bien concevoir que le système vous veuille du mal mais d’un autre côté, vous êtes aussi un très bon ami du président de la Ligue, Paul Goze. L’establishment ne saurait vous être si hostile…

J.L. : Paul est un ami mais à la Ligue, les décisions ne se prennent pas toutes à l’unanimité. Il peut y avoir des différences d’appréciation sur la stratégie de l’institution et souvent, je me trouve du côté de ceux qui ne sont pas d’accord avec la ligne du parti.

Galthié prend la main en UNE de Midi Olympique.
Télécharger l'édition numérique > https://t.co/NqCqgpm7y1 pic.twitter.com/s4Ui9xzKCh

— Midi Olympique (@midi_olympique) July 25, 2019

Retrouvez l'intégralité de l'entretien accordé par Jacky Lorenzetti pour Midi Olympique dans notre journal du vendredi 26 juillet 2019 ou dès maintenant sur le site midi-olympique.fr

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