Hériteau : "Je rêvais de mettre des coups francs devant 60 000 personnes"

  • Top 14 - Julien Heriteau (Toulon) contre Toulon
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TOP 14 - Dans un long entretien qu'il accorde à Midi Olympique ce vendredi, le centre de Toulon raconte sa venue tardive au rugby. Avant une ascension fulgurante, qui l'a conduit aux portes de l'équipe de France en février dernier.

Enfant, Julien Hériteau ne rêvait pas de rugby. "J'ai commencé par huit saisons de foot, ma vie tournait uniquement autour de mon club et de mes copains. J'étais ce milieu de terrain qui essayait de distribuer le jeu et donner de bons ballons. Plus tard je suis devenu attaquant." Avant de devenir le trois-quarts centre de SUA puis du RCT, il a longtemps été épris de ballon rond : "Je m'imaginais bien enflammer le Stade de France un jour dans ma vie." C'est toujours possible. Mais ce sera au rugby.

Appelé en février dernier par Fabien Galthié pour préparer les rencontres du Tournoi des 6 nations, Julien Hériteau n'a donc découvert le rugby que sur le tard. A 13 ans : "En 2007 ! J'aimais toujours le foot mais un peu moins l'ambiance. En parallèle il y avait l'euphorie de la Coupe du monde en France et avec un bande de potes du club on a voulu connaître un sport qui nous paraissait plus convivial, alors on a pris notre licence."

Je n'étais pas prédestiné

Un chemin fulgurant, donc, dû à un talent naturel supérieur ? Il jure que non. "Je n'ai jamais été au dessus du lot : j'étais un joueur lambda. Je faisais mon taff sans crever l'écran, contrairement à un mec comme Gabriel Lacroix par exemple. Lui c'était un putain de crack. Quand on affrontait Lombez Samatan, tout le monde savait qu'il fallait le surveiller comme le lait sur le feu, mais tu ne pouvais rien faire : il prenait un ballon, tu prenais un essai. Par match, il pouvait en planter dix. […] Moi, je devais bien avoir quelques qualités, mais je n'étais pas prédestiné. Faire carrière n'était pas une évidence." Ses qualités sont, désormais, nettement plus évidentes.

Découvrez ici la suite de l'interview de Julien Hériteau.

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