Gogichashvili, le futur "meilleur pilier du monde" ?

  • Top 14 - Guram Gogichashvili (Racing 92)
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TOP 14 - Arrivé au Racing 92 à l’intersaison en provenance de Géorgie, Guram Gogichashvili s’est très rapidement imposé dans la rotation du duo Travers-Labit. Le staff et la direction du club francilien misent beaucoup sur ce jeune talent qu’ils voient devenir une référence mondiale à son poste.

Qui, avant le début de la saison, avait déjà entendu parler de Guram Gogichashvili ? Au-delà du microcosme rugbystique géorgien et des quelques malheureux internationaux des sélections de jeunes qui l’ont croisé le temps d’un match, pas grand-monde, disons-le. Non pas que le jeune pilier gauche ait acquis, en seulement quelques mois, la notoriété d’un Beauden Barrett ou d’un Jonny Sexton, mais il a, du moins, su se faire une place de choix dans un des effectifs les plus étoffés du Top 14 (9 feuilles de match, 6 titularisations toutes compétitions confondues). Ce qui est déjà énorme, vu son poste, à tout juste 20 ans.

Top 14 - Guram Gogichashvili (Racing 92)
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Gogichashvili et le Racing, c’est l’histoire d’un coup de foudre : "C’est un joueur qu’on suivait et qu’on a pu regarder plus attentivement durant la Coupe du monde des moins de 20 ans, raconte l’entraîneur des avants Franciliens Laurent Travers. On l’a fait signer pendant la compétition et il a répondu présent dès son arrivée chez nous. Notre stage de pré-saison s’est fait en Géorgie et je pense que cela a contribué pour beaucoup à son éclosion. Il s’est senti chez lui, à l’aise. Il a pu s’intégrer plus facilement car le stage étant là-bas, le groupe a eu besoin de lui". Un groupe pro qu’il n’a plus jamais quitté, lui qui devait, initialement, intégrer le centre de formation et jouer avec les Espoirs.

Une première sélection en novembre

Un tour de force d’autant plus impressionnant que le garçon ne parle que le géorgien. Ses interactions sociales avec l’effectif sont donc, pour le moment presque, exclusivement limitées à son compatriote Vasil Kakovin. Une barrière de la langue qui ne l’empêche pas d’être très à son aise sur le terrain, comme face au Stade français, à l’Ulster ou encore à Montpellier où il fut à la fois solide en mêlée et tranchant dans le jeu courant. "Au-delà d’être très fort sur les bases, c’est un joueur qui aime aussi le ballon, dit de lui son capitaine Dimitri Szarzewski. Il vient dans la ligne, a une très bonne lecture du jeu et une grosse activité, notamment en défense".

Ses prestations lui ont d’ailleurs valu d’être appelé avec la Géorgie en novembre et de connaître une première sélection victorieuse chez les grands contre les Samoas (27-19). Là encore une prouesse pour son jeune age au poste le plus concurrentiel de son pays.

S’il décide de devenir le meilleur pilier du monde, il le sera

De retour dans les Hauts-de-Seine cette semaine, Gogichashvili étrennera son nouveau statut d’international A dimanche en Champions Cup contre Leicester, en tant que remplaçant. Une nouvelle occasion de montrer un talent que son directeur sportif Yannick Nyanga juge immense : "Je sais que le potentiel de Guram Gogichashvili est un potentiel mondial. Quand on voit ce qu’il est capable de faire à 20 ans… Il ne joue pas pour une nation majeure du rugby mais s’il était Neo-Zélandais... Il fait tout bien et aujourd’hui, il a tout pour lui. S’il décide de devenir le meilleur pilier du monde, il le sera". Cela a le mérite d’être clair.

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