Garbajosa : "Avec leur état d’esprit, les joueurs sont allés reconquérir le bonus offensif"

Rugbyrama : Xavier, vous avez su repartir en seconde période malgré l’essai castrais de Jody Jenneker juste avant la pause. C’était le message à la pause ?

Xavier Garbajosa : Oui, on est rentrés aux vestiaires, avec un essai encaissé juste avant, qui nous a laissé en alerte. Ils sont revenus à 7 points (17-10 à la pause, ndlr). Et connaissant les Castrais, et le scénario de l’année dernière (Castres s’était imposé 26 à 18 à La Rochelle), on a bien insisté pour leur dire "attention, il va falloir vite repartir en seconde mi-temps". C’est ce qu’ils ont fait, ça s’est plutôt bien passé.

Offensivement, avec sept essais, on peut dire que vous avez été en réussite !

X.G : Oui, et pourtant depuis quatre semaines, on était moribonds. En étant en charge du secteur offensif, je me suis franchement posé pas mal de questions car on ne mettait pas un pied devant l’autre, ni une passe. Autant là, on a réalisé de beaux mouvements. Tout n’est pas allé au bout. On a parfois manqué d’efficacité en première période. On franchit je crois trois fois, et derrière, on jette le ballon. Il va falloir continuer à travailler parce que quand arriveront les matchs couperets, chaque occasion il faudra la mettre au fond. En seconde mi-temps, il y a eu un peu de relâchement avec deux essais encaissés, ça a donné au groupe du fil à retordre. Avec leur état d’esprit, les joueurs sont allés reconquérir le bonus offensif. Ils l’ont perdu, l’ont consolidé, puis assuré avec ce dernier essai de Marc Andreu.

L’effectif semble être en phase ascendante, c’est aussi votre avis ?

X.G : Oui, chaque déplacement en début de saison était un peu compliqué. Il y a eu un vrai déclic, une prise de conscience avec cette coupe d’Europe, en partant en Russie notamment. On a essayé des choses, les garçons ont pris confiance. Il y a ensuite eu des victoires à l’extérieur probantes, ce qui a permis d’enclencher une bonne dynamique. Malgré le faux-pas contre Bristol à la maison (le 15 décembre, 3-13, ndlr), les garçons ont bien réagi aujourd’hui (samedi, ndlr). C’était important.