Dubié : "Notre image de gentils nous a suivi mais elle est en train de s'effacer"

  • Jean-Baptiste Dubié - Bordeaux-Bègles
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TOP 14 - Auteur d'un très bon début de saison, Jean-Baptiste Dubié (31 ans) revient sur les questions d'actualité entourant l'UBB. Et pas que...

Comment analysez-vous le début de saison de l'Union Bordeaux-Bègles ?

Il est particulier, déjà... On a fait partie des équipes les plus touchées par les conséquences de la Covid qui ont entraîné l’annulation et le report de certains matchs. Notre premier match face au Stade français a été reporté, celui à Lyon également... Mais ce sera ça toute l'année, autant s'y faire dès maintenant...

Au-delà de ça ?

Rugbystiquement, on a commencé par une victoire assez poussive contre Brive à domicile. Il fallait que ça se lance, quoi... Derrière, on a été très vite dans le vif du sujet avec ce quart de finale de Challenge européen contre Edimbourg et cette demi-finale à Bristol. Jouer une demi-finale sur le troisième match de la saison, je pense que c'est inédit. Au final, on a perdu contre une très belle équipe qui mérite sa place en finale, même si on aurait dû tuer le match avant la 80e minute. Je retiens le côté positif du truc.

Auriez-vous été au bout, si la saison dernière n'avait pas connu un arrêt soudain à cause de l'épidémie de Covid-19 ?

Je pense qu'on aurait été en bonne posture pour la qualif, déjà. Derrière ça, les matchs de phase finale sont des rendez-vous particuliers, des matchs en one shot pour lesquels nous n'avons encore aucune expérience. On ne peut pas savoir ce qui aurait pu se passer... Mais bon... On était en grande forme, on n'avait pas de blessés et Semi (Radradra) nous débloquait beaucoup de situations compliquées.

Vous parlez de Semi Radradra. C'est quoi, la vie sans lui ? Est-ce plus difficile ?

Non. Notre système de jeu n'était pas bâti autour de Semi mais plutôt sur le mouvement, sur un gros collectif. Et puis, quand Semi était à la Coupe du monde, nous sommes parvenus à faire une très belle série de victoires. En clair, il n'y avait pas "Radradra dépendance" à Bordeaux. Ceci dit, m'entraîner et jouer à côté d'un mec comme ça fut du pain bénit. C'est un immense joueur.

Il a longtemps été dit que cette équipe de l'UBB était trop tendre, trop gentille pour exister en phases finales. Les choses ont-elles changé ?

Oui. On l'a prouvé l'an passé avec de belles victoires à l'extérieur et un jeu d'avants conquérant. Notre image de gentils nous a suivi mais elle est en train de s'effacer. C'est quelque chose auquel nous tenons beaucoup.

Vous êtes en fin de contrat avec l'Union Bordeaux-Bègles. Qu'allez-vous faire, l'an prochain ?

Je suis en discussion avec le club pour une prolongation. Mais j'ai aussi des contacts avec d'autres clubs. Ma priorité, ce serait néanmoins de rester à l'UBB.

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