Baille : "Je préfère quand on touche le ballon"

  • Top 14 - Cyril Baille de retour à l'entraînement avec les joueurs de Toulouse (Crédit photo : Xavier de Fenoyl)
    Top 14 - Cyril Baille de retour à l'entraînement avec les joueurs de Toulouse (Crédit photo : Xavier de Fenoyl)
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - Excité de jouer vite des matchs à enjeux mais prudent, le pilier du Stade toulousain, Cyril Baille se réjouit d’avoir retrouvé l’entraînement collectif.

Est-ce un retour à la normale ?

Petit à petit. On retouche le ballon, on refait des entraînements collectifs. L’évolution est là mais c’est progressif. Nous sommes testés chaque semaine par rapport au virus. Il y a toujours la crainte et on continue à faire attention aux règles d’hygiène.

Même en dehors ?

Oui, même si on essaye de revivre normalement, de sortir à nouveau car, comme pour tout le monde, c’était difficile de rester à la maison. C’est important de refaire les choses qu’on faisait avant, d’aller boire un café en terrasse, d’aller au restaurant. De vivre quoi, même si je répète qu’on demeure prudents, qu’on se lave bien les mains, qu’on porte le masque dans les endroits où il y a du monde. Le risque est encore présent, on le voit dans d’autres pays où on commence à reconfiner. ça fait un peu peur.

Quel est votre état physique ?

Nous ne sommes pas habitués à nous arrêter si longtemps, sauf en cas de blessure. Pendant deux mois et demi, on a vécu un déconditionnement presque total. Il a fallu se remettre dans le circuit. Moi, j’étais blessé (luxation d’une épaule, N.D.L.R.), donc ça tombait plutôt bien. Là, on sent qu’on revient de plus en plus fort. D’autant que, pour ceux qui avaient fait la Coupe du monde, même si nous aurions aimé finir la saison, on en a profité pour se régénérer mentalement et physiquement.

Justement, quid de votre épaule ?

J’ai rattrapé le temps avec les kinés. Je n’ai plus d’appréhension, pas de douleur sur les plaquages. Il manque un peu de mobilité sur l’arrière de l’épaule mais d’ici deux semaines, tout sera nickel.

Saviez-vous que, du coup, vous aviez fini la saison invaincu ?

J’ai vu ça. Je n’ai pas beaucoup joué en club, c’est peut-être pour ça (rires).

Une saison chargée vous attend…

Il faut voir les règles sanitaires mais nous sommes excités à l’idée de reprendre. Nous sommes des compétiteurs, notre seule envie est de vite rejouer des matchs à enjeux.

Vous serez servi avec un quart de Champions Cup mi-septembre…

Il me tarde ! à nous de bien nous préparer pendant les semaines qui viennent pour être au niveau attendu.

Ce quart est-il déjà dans les têtes ?

Bien sûr car il arrive tôt. On est mis plus rapidement sous pression. C’est quelque chose de nouveau parce que, d’ordinaire, on ne dispute jamais de phase finale en septembre. Il faudra s’adapter mais cet objectif nous motive… Avant cela, on devra toutefois prendre les choses dans l’ordre, se concentrer sur les matchs amicaux car, si on en prend quarante, ça ne va pas le faire. Et aussi être performant en début de championnat.

Qu’avez-vous préféré lors du retour de l’entraînement collectif ?

Les dernières séances plutôt que la première (test physique) qui n’était pas très drôle ! Je me suis accroché mais je préfère quand on touche le ballon. C’est physique mais, au moins, on court derrière le ballon, pas derrière les plots.

Êtes-vous satisfait de votre test ?

Je suis content, j’ai gagné douze secondes par rapport au précédent. Mais bon, ce n’est pas mon point fort…

Un mot sur la retraite internationale de Jefferson Poirot ?

On en avait parlé, c’est un ami. Il a pris sa décision, que je respecte. Il a ses raisons. ça fait débat car, à 27 ans, il est encore jeune. C’est son choix. Il a beaucoup apporté à l’équipe de France, ainsi qu’à moi. Notre concurrence, grâce à notre proximité et nos échanges, fut très saine.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?