Slade : "Si on se qualifie, tout deviendra possible"

  • Colin Slade (Pau)
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  • Colin Slade (Section Paloise)
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Publié le Mis à jour
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L'ouvreur Colin Slade, néo-zélandais de la Section paloise est pleinement régénéré après un break salvateur, l’ouvreur all black de Pau a repris le chemin de l’entraînement avec envie et ambition.

Quel goût vous laisse la saison dernière ?

Colin Slade : Celui de la frustration. Car, dans le fond, nous avons fait une très bonne saison ! Nous n’avons perdu que les trois ou quatre derniers matchs… C’est juste terrible de voir que tout le boulot qu’on a abattu est passé à la poubelle. Et puis je me suis blessé, donc c’était pire. J’ai subi une nouvelle commotion, puis je me suis déchiré l’ischio-jambier. Je ne pouvais rien faire. J’étais dans les tribunes et je ne servais à rien. J’essayais d’aider les autres à l’entraînement, du mieux que je pouvais. Accepter une blessure vient avec l’expérience du haut niveau. On s’y fait. J’ai souvent été blessé dans ma carrière, donc je connais bien ce sentiment.

La Section sera-t-elle néanmoins capable de construire sur la saison dernière ?

C.S. : Absolument ! Je le pense sincèrement. Nous pouvons tirer beaucoup de confiance de la saison achevée. Nous devrions même prendre exemple sur Castres…

Vraiment ?

C.S. : Oui. Je suis honnête. En France, vous avez quelques équipes qui sont au-dessus de toutes les autres : Montpellier, le Racing, Toulon… Mais ce fut vraiment stimulant de voir qu’une équipe comme Castres, assez similaire à la nôtre, a été championne. Cela montre qu’à partir du moment où l’on se qualifie, tout peut arriver. Seulement, on ne peut pas se permettre de relâcher notre effort à trois journées de la fin. Il faut aller au bout car les choses peuvent rapidement tourner.

Colin Slade (Section Paloise)
Colin Slade (Section Paloise)

Quelles similitudes trouvez-vous entre Pau et Castres ?

C.S. : Nos effectifs ne se ressemblent pas tant que ça. Mais ni eux ni nous ne ressemblons aux équipes du haut de classement avec des budgets énormes et des superstars. À Castres comme ici, c’est le travail qui paie. Et c’est bon de voir que le travail finit par payer, même face aux gros budgets. À Pau comme à Castres, on ne peut pas se reposer sur le talent d’un seul joueur. La vraie force, c’est celle de l’équipe.

Quels sont les objectifs pour l’année prochaine ?

C.S. : Nous devons nous qualifier, entrer dans ce top 6. Tout le monde le sait et tout le monde le veut. Comme je l’ai dit, si on se qualifie, tout deviendra possible.

Avez-vous regardé les tests de juin opposant la France aux All Blacks ?

C.S. : Oui, je les ai tous vus ! Même quand j’étais en Italie et que la connexion n’était pas si bonne… Très honnêtement, j’ai été impressionné par la France. Je pense que les Bleus peuvent retirer beaucoup de choses encourageantes de cette tournée malgré les trois défaites. Ils sont souvent parvenus à mettre les Blacks sous pression, notamment en première mi-temps. Bien sûr cela ne suffit pas pour s’imposer au niveau international car deux petites erreurs peuvent changer le cours d’un match. Ou même des erreurs d’arbitrage d’ailleurs, comme ce fut le cas. Les Français ont alors perdu de la confiance et ils ont laissé filer les matchs.

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