Clermont, la prime au savoir-faire

  • Top 14 - Peceli Yato (Top 14) lors de la demi-finale contre Lyon
    Top 14 - Peceli Yato (Top 14) lors de la demi-finale contre Lyon
  • Top 14 - La déception de Charlie Ngatai (Lyon) après la défaite en demi-finale contre Clermont
    Top 14 - La déception de Charlie Ngatai (Lyon) après la défaite en demi-finale contre Clermont
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TOP 14 - Plus réaliste, patient et supérieur en conquête, l'ASM s'est imposé aux dépend du Lou en grande partie grâce à son expérience.

Toutes les équipes vous le diront : gagner un match de phase finale n'est pas chose facile, et demande beaucoup, beaucoup d'apprentissage. Dans ces matchs où, plus que jamais, chaque détail compte, les collectifs sont mis à rude épreuve. Les nerfs aussi. Si Lyon a clairement progressé depuis l'année dernière et sa demi-finale perdue face à Montpellier, le Lou a encore du chemin à faire pour se hisser jusqu'à la dernière marche. Car malgré d'indéniables qualités techniques, physiques et mentales, les Lyonnais ont manqué de ces ingrédients essentiels à la recette du succès en demi-finale. Lesquels ? Le réalisme. Les Lyonnais n'ont eu aucun mal à franchir l'une des meilleures défense du Top 14 à l'image des percées de Couilloud, Puricelli, Ngatai, ou encore Wulf après son entrée en jeu. Autant de percées qui restèren vaines, trop souvent gâchées par des fautes de main.

Top 14 - La déception de Charlie Ngatai (Lyon) après la défaite en demi-finale contre Clermont
Top 14 - La déception de Charlie Ngatai (Lyon) après la défaite en demi-finale contre Clermont

Toujours dans le domaine du réalisme, il faut ajouter la précision au pied. Et le duel du jour, disputé entre l'ouvreur lyonnais Jonathan Wisniewski et le demi de mêlée clermontois Greig Laidlaw promettait d'être sans merci puisqu'il opposait les deux buteurs les plus précis de la phase régulière. Le Lyonnais culminait à 87,8 % et le Clermontois à 86,2 %. Mais comme les phases finales sont un autre championnat... le duel a clairement tourné à l'avantage de l'Ecossais, auteur d'un 6/6. En face, Wisniewski signait un faible 1/3, tandis que son suppléant Jean-Marc Doussain touchait le poteau sur sa seule tentative.

Dernier point, la conquête. Si l'alignement rhodanien s'est montré à la hauteur de sa réputation, la mêlée lyonnaise a vécu un véritable calvaire. Sanctionnée mêlée après mêlée, la première ligne du Lou n'a jamais trouvé la solution face au front formé par Falgoux-Kayser-Slimani. Et ce qui devait arrivé arriva : Clément Ric écopa d'un carton jaune en début de deuxième mi-temps. Des fautes qui se sont ajoutées à celles commises au sol (5) et qui explique l'indiscipline qui a coûté si cher aux hommes de Julien Puricelli.

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