Castres hume le bon air du printemps

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Taylor Paris (Castres) contre Perpignan
    Top 14 - Taylor Paris (Castres) contre Perpignan
  • Christophe Urios (Castres Olympique)
    Christophe Urios (Castres Olympique)
  • Thomas Combezou (Castres) face à Nick Abendanon (Clermont)
    Thomas Combezou (Castres) face à Nick Abendanon (Clermont)
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TOP 14 - De retour à point nommé: après un trou d'air dans les derniers mois de 2018, Castres a retrouvé ses vertus, qui lui avaient permis de décrocher le titre de champion de France l'an passé. Comme souvent quand arrive le printemps et l'odeur de la phase finale.

En Top 14, personne n'a encore battu Castres en 2019, qui surfe sur une série de six victoires pour occuper la troisième place, son meilleur classement de la saison, avant de rendre visite au Stade Français samedi lors de la 20ème journée. Après avoir "mangé des cailloux", selon les mots Christophe Urios, entre début octobre et fin décembre (cinq défaites en sept rencontres, dont trois à domicile)."On ne jouait plus en équipe" se souvient le manager général, conscient que d'autres paramètres avaient contribué à gripper la machine. Notamment l'annonce de sa signature à Bordeaux-Bègles la saison prochaine et l'arrivée dans le Tarn, en provenance d'Agen, de Mauricio Reggiardo.

Christophe Urios (Castres Olympique)
Christophe Urios (Castres Olympique)

Un drôle de timing qui a certainement provoqué une forme de relâchement, estime-t-on dans l'entourage du club.Mais c'est presque tous les ans la même chose : caché au milieu des favoris, le CO avance masqué. Et même si leur parcours est parfois chaotique, les Tarnais ont participé à huit phases finales sur les neuf dernières années, pour décrocher deux Boucliers de Brennus (2013 et 2018). Revigorés, Urios et son équipe ont retrouvé leur hargne, leur pragmatisme et cette capacité à mettre le doigt là où ça fait mal à l'adversaire. "Pour une équipe qui ne joue pas bien, qui est boiteuse, avec quelques aveugles, c'est pas mal, on est troisième" ironise le manager.

Des "ardoises" à effacer

Même quand elle boitait, l'équipe ne s'est pas effondrée. "On a toujours conservé notre cap et on s'est parlé", résume le capitaine et troisième ligne international Mathieu Babillot. Pour se relever, et même plus, aux abords du sprint final vers les matches couperets, ajoute Babillot : "C'est vrai que quand approchent les phases finales, le groupe sait ce qu'il en est. On y a tous goûté et on veut tous y revenir, surtout pour la dernière année de Christophe". "Oui, l'odeur du printemps, des phases finales, ça nous motive", abonde en souriant Thomas Combezou, centre de l'équipe qui va successivement se déplacer à Paris, Bordeaux et Agen.

Thomas Combezou (Castres) face à Nick Abendanon (Clermont)
Thomas Combezou (Castres) face à Nick Abendanon (Clermont)

Soit les trois formations qui se sont imposées à Castres lors de la phase aller. Trois "ardoises" à effacer, un mot qui revient souvent dans les discours des joueurs et du staff. Avec toujours la même recette, à la sauce Urios : "Tu mets la pression sur l'adversaire, tu occupes bien le terrain, tu le fais déjouer et tu prends ce qu'il y a à prendre." Le Stade Français, concurrent direct pour la qualification, est prévenu: le CO est de retour en mode phase finale et bien décidé à tout mettre en oeuvre pour aller "le plus loin possible" lance Babillot. Le capitaine ajoute : "C'est simple, il nous reste sept matches (avant la phase finale, NDLR) pour écrire une nouvelle histoire." Et ça, le CO sait faire.

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