Bru : "Le groupe s’est prouvé qu’il était capable de construire une bonne performance"

  • Yannick Bru - Bayonne
    Yannick Bru - Bayonne
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TOP 14 - Une semaine après avoir fait tomber le Stade Français, l’Aviron s’offre le champion de France en titre. Vainqueurs de Toulouse (20-10), les Bayonnais confirment leur renouveau et engrangent de la confiance qui s’avérera importante dans la lutte pour le maintien.

Au sortir de la victoire face au Stade Français, samedi dernier, interrogé sur l'échéance qui attendait son équipe contre les champions de France, Yannick Bru avait déclaré : "Quand Toulouse décide de gagner, il gagne..." Alors quoi ? Le Stade n’a-t’il pas mis tous les ingrédients pour gagner, hier soir, à Jean Dauger ? Ou les Bayonnais étaient-ils simplement meilleurs ? "Toulouse souhaitait gagner ce match pour sa course à la qualification, mais n’avait pas un besoin vital de l’emporter, comme nous rappelle le manager de l’Aviron. C’est peut-être dans ces petits pourcentages que se niche l’explication..."

Dans le sillage d’un Jean Monribot encore excellent, les Bayonnais ont "limité la casse" en première période face au vent, avant de prendre le large par la suite. "Nous voulions injecter des joueurs un petit plus dynamiseurs en seconde période indique Bru. C’est ce qu’on a fait avec l’apport de Guillaume Rouet notamment. Nous savions que la défense et le pressing sur l’homme seraient prioritaires. Nous voulions forcer les erreurs. Souvent, quand les équipes jouent Bayonne elles se disent "on va contrer l’Aviron parce qu’ils sont très joueurs." Ce soir, nous avons changé de pot, mais je pense que c’était nécessaire compte-tenu du rapport de force."

Gestion intelligente

Avant tout, les ciel et blanc se sont montrés sérieux, rigoureux et ont livré une très belle copie dans la gestion du match. Plus agressifs que leurs vis-à-vis, ils ont usé du jeu au pied d’occupation à bon escient, ont gardé la main sur le ballon et ont poussé les Haut-garonnais à la faute (16 pénalités sifflées contre le Stade Toulousain). La bande à Monribot n’a-t-elle pas, finalement, réalisé son match le plus maîtrisé de la saison ? "Il y a deux en-avants en première mi-temps qu’on doit enlever. Il y a également ce carton jaune qui entraîne cet essai de Toulouse. Tout n’est pas parfait, mais on a l’impression qu’on a progressé dans le respect du plan de jeu, dans l’engagement de toute l’équipe, dans la constance de toute l’équipe et dans la maîtrise des petites choses du jeu. Le groupe s’est prouvé qu’il était capable de construire une bonne performance" affirme Yannick Bru.

Romain Barthélémy, à nouveau auteur d’une très bonne entrée, enchaîne : "La rencontre a été gérée intelligemment. Après, celle de la semaine dernière face au Stade Français l’était aussi. En ce moment, on retrouve de la cohérence. Nous ne sommes plus dans le doute comme nous l’avons été dans le passé. Nous avons repris confiance en nous avec ce bon match à Montpellier et cette deuxième mi-temps aboutie contre Paris."

Ça tombe plutôt bien, car Bayonne en aura besoin pour aborder la suite dans sa lutte pour le maintien. "Nous avions un petit peu touché le fond après notre défaite contre Agen. Nous sommes sur une dynamique positive, mais les équilibres sont super fragiles. En début de saison, nous n’étions pas des surhommes. Pendant la période de Noël, nous n’étions pas devenus minables. Là, nous ne sommes pas devenus intouchables. Il va falloir ménager cet équilibre pour la suite. Nous sommes heureux ce soir, mais nous ne sommes pas maintenus pour autant" conclut le manager bayonnais.

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