Paillaugue : "On ne s’est pas lâchés pendant quatre-vingt minutes !"

  • Top 14 - Benoît Paillaugue (Montpellier) contre Bordeaux
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TOP 14 - Les Héraultais s’imposent à Castres (12-9), face à qui ils restaient sur deux défaites dont une en finale l’an passé, et sont ainsi toujours en vie dans la course à la qualification.

Rugbyrama : Benoît, le MHR a réalisé un gros match et une grosse performance aujourd’hui…

Benoît Paillaugue : Plus une grosse performance qu’un gros match, car ce n’était pas la rencontre rêvée pour les spectateurs, mais nous, on se doutait que ça allait se passer comme ça et qu’il allait pleuvoir. Nous avions juste envie de répondre sur l’agressivité et le combat, sur ce qu’allait nous proposer Castres. Et surtout, l’objectif était de ne pas se lâcher pendant quatre-vingt minutes. Et je pense qu’on a montré un beau visage, celui d’une équipe soudée qui avait envie d’aller chercher cette victoire. Nous sommes très satisfaits.

Cette victoire permet aussi à votre équipe de rester en vie dans la course à la qualification. C’était l’objectif prioritaire non ?

B.P : En effet. On savait que si on perdait, on allait se compliquer la tâche. Après, même si on a gagné aujourd’hui, on n’est pas certains de se qualifier. Mais on montre de belles choses. Nous sommes solidaires depuis trois mois et désormais, on veut juste continuer à essayer de se rattraper de cette saison difficile. Et on se dit, pourquoi pas… Nous sommes encore vivants et pourquoi pas espérer rentrer dans les six. Si on y arrive, après, tout est remis à zéro et tout devient jouable. On va d’abord savourer cette victoire car cela faisait un petit moment que nous perdions contre les Castrais. Les deux dernières fois ont fait mal.

C’est une des rares fois cette saison que vous réussissez à tenir le score jusqu’à la fin…

B.P : C’est vrai et c’est ce qu’on s’est d’ailleurs dit en fin de première mi-temps. On est à deux doigts de craquer, mais on se dit qu’il faut tenir et on ne prend que trois points. Cela fait quelques semaines que l’équipe est bien en défense et qu’elle ne prend pas d’essai. Et c’est jouissif quand même de montrer ça. On se rappelle que nous avions perdu le match au Racing à cause de nos cinq dernières minutes en fin de première et de seconde période. Aujourd’hui, on a rectifié le tir là-dessus.

Continuer, encore et toujours, d’y croire... ?⚪️?#Believe #TEAMMHR pic.twitter.com/bgw7q2hpMN

— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) May 4, 2019

Montpellier devient-il la grosse cote de cette fin de saison ? Faut-il mettre un billet sur vous ?

B.P : (Sourire, NDLR) Je ne sais pas s’il faut mettre un billet sur nous. Si vous voulez gagner de l’argent peut-être… Mais en tout cas, on veut y croire et on doit y croire car il ne reste que deux matchs (contre le Stade Français et à Clermont). Même si les équipes qui sont devant nous ont encore un peu d’avance, on ne sait jamais car nous avons déjà rattrapé beaucoup de retard. Mais si on ne parvient pas à se qualifier, on veut mourir les armes à la main. Et on veut aussi préparer le futur.

Comment expliquez-vous cette bascule positive depuis plusieurs matchs ?

B.P : Je ne vais pas revenir dessus, vous le savez tous. Il y a eu des polémiques, des choses qui ont été dites et je pense que cela nous a fait le plus grand bien. Cette défaite face à Perpignan nous a mis la tête au fond du seau mais elle a aussi beaucoup aidé l’équipe je pense. Car peut-être que si on avait gagné contre l’Usap, on n’aurait pas triomphé à Toulon et à Pau. Après c’est avec des si… Mais en tout cas, à l’heure actuelle, ce qu’on s’est dit, ça marche.

Pouvez-vous nous raconter l’action du deuxième essai qui part d’une mêlée castraise derrière laquelle vous récupérez la balle ?

B.P : Cela faisait plusieurs mêlées que j’étais à deux doigts de la rattraper et donc, je la pistais. J’étais attentif sur ça. Mais le ballon sortait, sortait pas… Et sur celle-là, elle sort pour moi et je tente le coup. Ensuite ça s’ouvre et je vois Yvan (Reilhac) qui me dit de prolonger au pied, car il a beaucoup de cannes. Et après, on a aussi de la réussite sur la réception. Pour une fois qu’on en a cette saison… On va essayer de la garder jusqu’au bout !

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