Bayonne : 6 semaines pour se mettre au niveau

  • Top 14 - L'équipe de Bayonne à l'entraînement
    Top 14 - L'équipe de Bayonne à l'entraînement
  • Top 14 - Yannick Bru (Bayonne)
    Top 14 - Yannick Bru (Bayonne)
  • Top 14 - Ludovic Lousteau (Bayonne)
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Un mois et demi après avoir remporté le titre de champion de France de Pro D2, l’Aviron a repris l’entraînement vendredi dernier. Le défi qui attend la bande à Battut est immense. Le temps, pour s’y préparer, est infime.

On avait quitté les joueurs de l’Aviron Bayonnais triomphants sur la pelouse d’un stade Jean Dauger chauffé à la fin du mois de mai dernier. À l’époque, le Top 14 était loin, très loin. Depuis vendredi dernier, date de la reprise de l’entraînement, celui-ci s’est approché d’un coup. Sous les regards de nombreux "Pieds mouillés" venus observer attentivement cette première séance, les Bayonnais se sont donc retrouvés en fin de semaine dernière pour une première journée d’entraînement. Pendant cette rentrée, les joueurs se sont soumis aux habituels tests physiques de présaison et de nombreux records personnels sont tombés.

Top 14 - Yannick Bru (Bayonne)
Top 14 - Yannick Bru (Bayonne)

"On ne va pas trop s’attarder dessus calme Antoine Battut. Nous sommes là pour bosser et progresser. Tant mieux si les temps de départ sont bons, mais le but de la période reste de pousser son corps le plus loin possible." Débutée individuellement il y a trois semaines, cette préparation désormais collective, à dominante physique, va se poursuivre pendant encore quinze jours. "Elle a été déterminante l’année dernière rappelle Yannick Bru. Il faut que l’on soit dans les clous et on le sera à ce niveau-là. Ce qui est rassurant, c’est qu’on sent que le groupe qui était là l’année dernière a quand même pris d’excellentes habitudes. Tous sont revenus avec un niveau très intéressant. Ils savaient à quoi s’en tenir. Les nouveaux vont devoir s’habituer et pour ceux qui n’arrivent pas du monde professionnel, c’est un petit peu difficile. Ils doivent faire des efforts." Et leur patron est donc Ludovic Loustau, responsable de la performance physique, qui donnait encore et toujours de la voix en début de semaine pour haranguer les joueurs et les pousser à puiser au fond de leurs ressources.

Réussir à avoir la même cohésion

Au-delà de l’aspect purement athlétique - la première pierre angulaire à mettre en place - d’autres vont suivre rapidement. Comme l’intégration de la quinzaine de nouveaux arrivants au sein de l’effectif professionnel. "Le modèle de la montée de Pro D2 nous oblige, aujourd’hui, à recruter à l’étranger concède Bru. Notre état d’esprit, l’an passé, a été notre force. Il faut que l’on réussisse à avoir la même cohésion." Pour ce faire, le staff ciel et blanc compte évidemment sur le stage qui aura lieu à Getxo du 23 au 28 juillet pendant les Fêtes de Bayonne. Mais pas que. "Tout le monde doit faire des efforts : le staff, les joueurs enchaîne le patron du sportif. Il faut que nous aussi on trouve des leviers avec la direction du club pour créer des moments de partage et bâtir un état d’esprit, parce qu’avec la saison qui nous attend, ce sera fondamental."

Top 14 - Ludovic Lousteau (Bayonne)
Top 14 - Ludovic Lousteau (Bayonne)

Puis viendra l’heure de parler du jeu. Même si le ballon est présent depuis la première séance, les ciel et blanc n'effectueront la véritable bascule du physique au technique qu’à partir du stage à Getxo. "Celui-ci doit marquer une entrée précise dans toute la partie structurée de notre rugby, sur le travail séparé au niveau des phases de conquête, du jeu de ligne" annonce le manager bayonnais. Un stage pendant lequel l’effectif ciel et blanc se familiarisera un peu plus avec les dernières recrues, issues de l’hémisphère sud, puisque certaines n’arriveront que la semaine avant.

Une préparation express en six semaines, contre onze l’an dernier, pour un challenge énorme. Voilà ce qui attend l’Aviron. "C’est le lot des aléas du Top 14, mais on est content d’y être et on ne va pas se plaindre de ce genre de choses. On va jouer contre des équipes qui, au départ, sont meilleures que nous, mais comme l’an dernier, on ne lâchera rien" conclut Antoine Battut.

Pablo ORDAS

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