Balès : "Les Bordelais l’ont annoncé, nous sommes des rivaux pour eux"

  • Alexi Bales (La Rochelle) contre Perpignan
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  • Alexi Balès (La Rochelle) contre Toulouse
    Alexi Balès (La Rochelle) contre Toulouse
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Le demi de mêlée de La Rochelle Alexi Balès se souvient des prestations manquées ces deux dernières saisons à Bordeaux. Pour lui, qui dit ressentir une excitation certaine chez les supporters pour ce déplacement le plus court de la saison, c’est aussi l’occasion de montrer à nouveau un visage consistant pendant 80 minutes, comme ce fut le cas contre Lyon samedi dernier à domicile.

Rugbyrama : Alexi, Lyon est passé mais la manière avec laquelle vous avez gagné incite à garder le même état d’esprit à Bordeaux ?

Alexi Balès : C’est vrai que c’est l’un de nos matchs les plus aboutis. Nos premiers matchs, on arrivait souvent à jouer une mi-temps, que ce soit la première ou la deuxième, mais on n’arrivait pas à être consistant sur 80 minutes. Là, c’est vrai qu’on a pu mettre les Lyonnais sous pression avec de l’intensité pendant 80 minutes, même s’il y a eu du déchet. C’est maintenant notre base de travail pour les mois à venir. On sait qu’on est capable de faire ça. Il faut le reproduire, faire ces efforts-là et un match plein à Bordeaux.

A Bordeaux, vous retrouverez une équipe très solide en défense, et certainement en confiance après sa victoire contre Clermont.

A.B. : Oui, c’est vrai. Ils ont eu un peu de mal à démarrer leur saison, un peu comme nous. Ils viennent de gagner contre un gros de notre championnat, Clermont. Ils sont en confiance, devant leur public. Nous sommes prêts pour ce match, et nous savons que nous sommes attendus. Ils l’ont annoncé, nous sommes des rivaux pour eux. Il faudra tout mettre, au niveau de l’intensité, de l’envie et du combat.

Alexi Balès (La Rochelle) contre Toulouse
Alexi Balès (La Rochelle) contre Toulouse

Vous vous attendez aussi à une opposition de votre ancien partenaire Afa Amosa en sortie de mêlée ?

A.B. : C’est obligatoire (sourire). Afa, on le connaît très bien. On sait que beaucoup de sorties de mêlée passent par lui. C’est la base de lancement des Bordelais. On sait comment il nous faisait avancer l’année dernière. On devra stopper ces avancées pour contrecarrer les offensives et mettre à notre tour, notre jeu en place. On sait que quand il a le ballon sous le bras, il est difficile à arrêter.

Bordeaux, ça reste aussi un déplacement compliqué ces deux dernières saisons, vous vous en souvenez ?

A.B. : Oui, on se souvient d’avoir été pris dans l’agressivité ces deux dernières saisons (défaites 26 à 0 en novembre 2016, et 29 à 19 en décembre 2017, ndlr). On avait pris de beaux essais. On sait qu’à chaque fois, c’est un peu leur match référence. On a envie de stopper cette mauvaise série. Si pendant 80 minutes, on met l’agressivité nécessaire, on peut faire quelque chose.

Quand on porte les couleurs agenaises, puis celles de La Rochelle, peut-on encore dire que Bordeaux, c’est un derby ?

A.B. : (Rires) Oui, c’est vrai que nous Agenais, c’était un peu notre derby, surtout quand on joue chez les jeunes. On se tire un peu la bourre. Je retrouve la même ambiance ici, je vois que les supporters sont très attachés à ce derby. D’ailleurs, je pense que ça a une part importante pour eux. C’est un derby mais il y a un peu de distance entre les deux villes. Mais c’est un match important entre deux équipes qui se ressemblent, qui viennent de Pro D2 et qui sont en perpétuelle croissance.

"La victoire face à Lyon nous sert de base de travail pour les mois à venir" @AlexiBALES #SRLOU #UBBSR #Top14 #FievreSR pic.twitter.com/9Um7p5reqY

— Stade Rochelais (@staderochelais) September 27, 2018

Il y a aura du jaune et du noir dans les tribunes du Matmut Atlantique. Ce soutien, c’est un élément qui peut compter ?

A.B. : L’année dernière, on avait bien senti leur présence à Bordeaux. Le public rochelais nous apporte de plus en plus son soutien. On l’a vu samedi dernier à Deflandre contre Lyon, on a eu une ambiance énorme. Depuis que je suis là (il est arrivé en 2016, ndlr), j’avais rarement vu ça, sinon en Coupe d’Europe. On aura besoin de ce public, on le ressent sur le terrain. Bordeaux, c’est à l’extérieur mais c’est vrai que si on a 5 000 Rochelais qui poussent derrière nous au Matmut Atlantique, on aura un supplément d’âme sur le terrain.

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