Affaire Cudmore : attaquée, l'ASMCA va réagir aujourd'hui

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TOP 14 - Mis en cause par un rapport d'experts ayant étudié les commotions subies par Jamie Cudmore en 2015, l'ASMCA étudiera le dossier aujourd'hui avant de répondre, via un communiqué de presse. L'affaire Cudmore semble donc plus complexe qu'il n'y paraît...

Le 17 janvier dernier, un expert agréé par la Cour de cassation et désigné par le tribunal de grande instance de Clermont rendait ses conclusions après avoir étudié, entre autres choses, le sujet des commotions cérébrales subies par Jamie Cudmore au printemps 2015. "La responsabilité de l'Association sportive Monferrandaise Clermont Auvergne est engagée dans les préjudices subis par le requérant du fait du traumatisme crânien subi à la 56ème minute de jeu pendant le match du 2 mai 2015", écrivait donc le neurologue François Chédru, dans son rapport dont l'AFP a obtenu copie.

Dans les colonnes de L'Equipe, l'international canadien concédait quant à lui : "Je voudrais juste que le club admette le risque qu'il a pris en me renvoyant sur le terrain trois fois de suite (en finale de Champion's Cup) alors que j'étais commotionné". Plus loin dans cette même interview, alors qu'on lui faisait remarquer qu'un joueur présent ce jour-là dans le vestiaire clermontois avait refusé de confirmer par écrit que Jamie Cudmore avait été pris de vomissements (un cas d'alerte rouge en termes de commotions) le manager de Provence Rugby déclarait : "Benson Stanley m'a vu vomir. [...] Il l'a dit aux dirigeants du club mais ensuite, il n'a jamais voulu m'écrire cette lettre. Je crois qu'il a peur. Il dit qu'il ne veut pas causer de précédent et que les joueurs attaquent les clubs dès qu'ils ont une commotion".

Pour la première fois dans l'histoire de ce sport, la responsabilité d'un club de rugby a donc été reconnue dans un cas de commotion cérébrale et ce mardi matin, une source proche du dossier nous confiait : "À l'ASMCA, nous n'avons reçu ce rapport que hier (lundi) après-midi. Nous allons donc l'étudier une bonne partie de la journée et réagirons via un communiqué de presse en début de soirée. Ce que je peux vous assurer, en revanche, c'est que Monsieur Cudmore et son cabinet d'avocats n'ont extrait et dévoilé à la presse que certaines phrases d'un rapport bien plus complexe qu'il n'y paraît. Rien n'est hélas terminé, dans cette affaire".

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