Perpignan : les vice-présidents claquent la porte, la crise couve

  • Sylvain Deroeux (Perpignan)
    Sylvain Deroeux (Perpignan)
  • Francois Riviere et Patrick Arlettaz (Perpignan)
    Francois Riviere et Patrick Arlettaz (Perpignan)
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TOP 14 - Climat de tempête en Catalogne. En proie à de mauvais résultats cette saison, et promis à la relégation en Pro D2, l’actualité du club catalan s’est subitement agitée en coulisses. Après Jacky Loos la semaine dernière, c’est l’autre vice-président de l’Usap, Sylvain Deroeux, qui a démissionné ce lundi.

L’Usap en pleine crise ? Peu épargné par les contre-performances pour son retour en Top 14 cette saison, le club catalan connaît de nombreuses révélations ces derniers semaines. Dernière en date, la démission du vice-président Sylvain Deroeux, annoncé en début d’après-midi par nos confrères de L’Indépendant. Au club depuis 2011, l’ancien directeur général avait quitté son poste en 2017 afin d’entrer au conseil d’administration. Le bras droit de François Rivière, que beaucoup de supporteurs estiment être le principal responsable de la descente du club en 2014, était désormais en charge du projet de centre de formation et d’entraînement de Perpignan. Un chantier important dans la construction de l’Usap, et qui faisait débat depuis plusieurs semaines dans les hautes sphères du club roussillonnais.

François Rivière divise, Christian Lanta en danger ?

Toujours selon les révélations du quotidien catalan, François Rivière serait de plus en plus isolé à la tête de Perpignan. Le Président sang et or et actionnaire majoritaire de l’Usap aurait précipité la défiance de ses plus proches collaborateurs à cause d’une gestion loin d’être unanime. Les démissions successives des deux vice-présidents Jacky Loos, la semaine dernière, et de Sylvain Deroeux, ce lundi, confirment le climat délétère qui règne actuellement en Catalogne.

Francois Riviere et Patrick Arlettaz (Perpignan)
Francois Riviere et Patrick Arlettaz (Perpignan)

Lâché par une majorité du conseil d’administration, François Rivière divise également chez les supporters perpignanais. Pendant que certains reprochent au président ses promesses illusoires et ses mauvaises décisions, d’autres continuent d’afficher leur fidélité à celui sans qui l’Usap n’aurait sans doute jamais retrouvé l’élite du rugby français.

À la tête de l’équipe professionnelle enfin, Christian Lanta est lui aussi monté au créneau. Au micro de France Bleu Roussillon, lundi dernier, le directeur sportif a clairement mis François Rivière devant ses responsabilités en réclamant des garanties suffisantes pour la poursuite de son projet de reconstruction. En bref, voilà qui plonge un peu plus encore Perpignan dans la sinistrose. En plein coeur d’une saison cauchemardesque en Top 14, et promise à la relégation à l’étage inférieur dans quelques mois, l’Usap semble être à l’aube d’une sévère crise interne.

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