Budget Top 14 : la lutte des classes

  • Hans Peter Wild et Heyneke Meyer
    Hans Peter Wild et Heyneke Meyer
  • 36 millions d'euros dans le sport professionnel, c'est ça ?
    36 millions d'euros dans le sport professionnel, c'est ça ?
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Dans son édition du jour, Midi Olympique décrypte les budgets des clubs de Top 14 et analyse le grand écart qui existe entre le plus riche, le Stade français (36 millions) et le moins doté Agen (12 millions).

On dit de lui qu’il est le nerf de la guerre. "Lui", c’est l’argent. Cette année, et pour la première fois en France, la Ligue Nationale de Rugby a décidé de briser le tabou en dévoilant la semaine dernière les fameux budgets prévisionnels des clubs. Et qui dit chiffres, dit classement, et donc hiérarchie. Difficile de ne pas s’inspirer de ce classement financier pour brosser le tableau de la hiérarchie sportive à la fin de la saison régulière. L’argent ne fait peut-être pas le bonheur vous dites ? Peut-être… mais il y contribue ! Il suffit de jeter un œil sur la saison passée : en croisant le classement des budgets avec son homologue sportif établi à l’issue de la phase régulière, on trouve une forme de cohérence. Sur les six qualifiés, pas moins de quatre figuraient étaient dans le top 6 des clubs les plus riches (Stade toulousain, Lyon, Montpellier et Toulon).

36 millions d'euros dans le sport professionnel, c'est ça ?
36 millions d'euros dans le sport professionnel, c'est ça ?

Et l’on aurait pu en compter cinq si l’on considère la saison clermontoise comme un accident. Fort heureusement, il y a encore des surprises… Comme celle qu’a réservée le Castres olympique l’année dernière en se hissant jusqu’au Brennus avec le onzième budget du championnat et la neuvième masse salariale. Mais en bas de classement aussi, on trouvait une cohérence. Les deux relégués de la saison, Oyonnax et Brive, pointaient respectivement à la douzième et treizième place des budgets avec 17,58 et 15,42 millions. Mais là encore, il y eut une surprise : celle du promu agenais qui, avec 12,32 millions d’euros de budget, a réussi à terminer l’exercice à la onzième place, devant le Stade français, pourtant troisième budget (30,86 millions d’euros).

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