Caballero : "On n'oubliera pas ce titre et cette année 2018"

  • Bilan 2018 - Yannick Caballero (Castres)
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  • Yannick Caballero - Castres
    Yannick Caballero - Castres
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Publié le Mis à jour
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BILAN 2018 - Malgré la défaite face à l'UBB, Yannick Caballero, joueur cadre du Castres olympique, a accepté pour Rugbyrama de revenir sur quelques moments forts de l'année 2018 du CO. Extraits...

Rugbyrama : Globalement, qu'allez vous retenir de cette année 2018 ?

Yannick Caballero : C'est une année qui avait mal débuté pour nous avec une défaite à Agen. Cela avait mis fin à une belle série de victoires. Pour autant, on n'avait pas baissé la tête. On a continué cravacher sans jamais rien lâcher. Au fil des matches, on est peu à peu revenu. On a joué un beau rugby et on a pris du plaisir. Finalement, on se retrouve dans les six et après, on connait tous l'histoire. Rien n'est impossible, il suffit de ne jamais rien lâcher. Il faut toujours y croire, apprendre de nos erreurs et toujours continuer à travailler.

Avec le titre de champion de France, cette année 2018 est-elle forcément un bon cru pour le Castres olympique?

Y.C : Oui, c'est obligatoirement un bon cru. Elle a mal commencé et elle se termine pas très bien mais il y a quand même eu de très belles émotions au milieu. Personne ne nous attendait à ce niveau et finalement, on a été sacré champion de France. Ensuite, on a tous eu un peu peur avec la fameuse malédiction du champion qui a touché pas mal d'équipes ces dernières années. Pour autant, on a réussi à faire le dos rond et on a fait de belles performances d'entrée de championnat. En ce moment, on est un peu dans le dur mais j'ai grand espoir qu'on remonte au classement.

Yannick Caballero - Castres
Yannick Caballero - Castres

Outre le titre, quelle image allez-vous garder de cette année ?

Y.C : Chaque année est différente dans le rugby. Pour ma part, je devais arrêter ma carrière l'an passé. Finalement, on est tombé d'accord avec le club. Je me sentais bien et le club voulait me conserver. Du coup, j'ai été très content de poursuivre l'aventure et de rempiler pour une année supplémentaire!

Je n'ai pas vécu ce titre de la même manière que le premier en 2013.

Et de remporter un deuxième titre avec le CO ?

Y.C : Oui forcément même si je n'ai pas vécu ce titre de la même manière que le premier en 2013. Je n'étais pas sur la feuille de match. J'ai fait un bon match contre le Stade toulousain à Ernest-Wallon mais Christophe Urios a pris la décision de ne pas me faire jouer en demi-finale et en finale. Il m'a expliqué ses choix et avec le recul, j'ai compris ces décisions. Même si cela n'a pas été facile pour moi, on a été champion donc je ne peux pas lui en vouloir. On a passé une super saison tous ensemble. Ce sont des moments qui vont rester dans nos mémoires. On n'oubliera pas ce titre et cette année 2018. On est une super bande de copains et on s'est tous battu ensemble pour quelque chose en commun.

Sans oublier les deux victoires historiques sur la pelouse du Stade toulousain...

Y.C : Oui avec une victoire en championnat dans un premier temps et ensuite, une autre pendant les phases finales. C'est super plaisant, il faut en profiter au moment ou cela arrive parce que cela n'arrive pas très souvent. Ce sont vraiment des supers moments à vivre.

Et cette année 2018 a aussi été marqué par l'annonce du départ de Christophe Urios à la fin de la saison ?

Y.C : Cela ne m'a pas surpris. Tous les entraîneurs ont leur période. À un moment, il doit y avoir du changement que ce soit au niveau des entraîneurs ou des joueurs. Le message s'essouffle un peu avec le temps. On a vécu de très belles choses et j'espère qu'on va encore en vivre d'autres avant la fin de la saison. Un nouvel entraîneur va arriver avec certainement un nouveau projet et de nouveaux objectifs. C'est la vie d'un club de rugby.

Yannick Caballero - Castres
Yannick Caballero - Castres

Que pouvons-nous souhaiter pour le futur du Castres olympique ?

Y.C : De rentrer dans nos objectifs tout simplement mais aussi de prendre du plaisir et d'en donner à nos supporters. On est une petite ville. On voit que ce n'est pas tout le temps facile pour eux et c'est vraiment important pour nous de donner un peu de chaleur aux gens qui viennent nous soutenir.

Malheureusement, l'année 2018 a aussi été marqué par plusieurs évènements tragique dans le monde du rugby. Que pensez-vous de l'évolution du rugby ?

Y.C : On est trop allé dans l'affrontement. À la base, le rugby est aussi un sport d'évitement. C'est d'ailleurs ce qui faisait la force des français par la passé. Peu à peu, on est rentré dans un rugby de destruction. Détruire pour construire. Aujourd'hui, le rugby va plus vite et ça tape beaucoup plus fort. On est simplement des êtres humains. On n'est pas des machines. On essaye désormais de protéger les joueurs et de travailler sur les jeunes. Il faut continuer à travailler dans ce sens pour éviter que ce genre de drames se reproduise.

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