Travers, Claassen, Iribaren… les anciens Coujoux du Racing racontent "leur" Brive

  • Antonie Claassen (Brive) en 2011
    Antonie Claassen (Brive) en 2011
  • Laurent Travers, Thierry Labrousse, David Venditti & Alain Penaud (Brive) en 1997
    Laurent Travers, Thierry Labrousse, David Venditti & Alain Penaud (Brive) en 1997
  • Teddy Iribaren sous le maillot de Brive en 2017
    Teddy Iribaren sous le maillot de Brive en 2017
  • Antoine Claassen avec Brive en 2012
    Antoine Claassen avec Brive en 2012
Publié le
Partager :

Aujourd’hui au Racing 92, Laurent Travers, Teddy Iribaren et Antonie Claassen, ont porté les couleurs de Brive durant leur carrière. Ils évoquent ce CABCL qui les a marqués et dont la situation actuelle les peine forcément.

C’est le club qui m’a permis d’exister (Travers de 1992 à 2000)

Je suis et je suivrai toujours ce que fait Brive. D’une part parce que c’est ma région et j’y ai toute ma famille. Et aussi parce que c’est mon club, celui qui m’a permis d’exister et de connaître le monde professionnel et le haut niveau. Avec lui, j’ai eu l’honneur d’être champion d’Europe en 1997 et vice-champion d’Europe l’année suivante. On a toujours tendance à revenir aux sources et il est évident que je garde un œil sur mon ancien club. Cette année, il a eu un début de saison difficile et pour en avoir parlé avec Didier Casadeï, avec qui je suis très proche, et également Nicolas Godignon, c’est très dur de partir dans une saison avec plusieurs défaites. J’espère que Brive fera ce qu’il faut pour se maintenir. C’est le terrain qui décidera mais c’est sûr que personnellement, j’aimerais que le club reste en Top 14.

Laurent Travers, Thierry Labrousse, David Venditti & Alain Penaud (Brive) en 1997
Laurent Travers, Thierry Labrousse, David Venditti & Alain Penaud (Brive) en 1997
Le rugby est omniprésent à Brive (Iribaren de 2015 à 2017)

Le rugby est omniprésent à Brive. Les gens venaient de très loin pour nous voir et en ville, on ne faisait jamais le marché sans serrer deux ou trois mains. Quand je suis arrivé, je venais de traverser une saison vraiment galère à Montpellier puisqu' à son arivée dans l'Hérault, Jake White ne me connaissait pas et je n'existais pas à ses yeux. Ce n'est pas un placard que j'avais pris, c'est un frigo et un congélateur. J’ai pu me relancer au CABCL.

Teddy Iribaren sous le maillot de Brive en 2017
Teddy Iribaren sous le maillot de Brive en 2017
C’est à Brive que j’ai appris à aimer la France (Claassen de 2007 à 2012)

Brive, c’est là où tout a commencé pour moi en France. Là où j’ai passé 5 ans de ma vie et de ma carrière. J’en garde évidemment de très bons souvenirs. Des moins bons aussi mais c’est toujours spécial pour moi de jouer contre le CABCL. Quand je suis arrivé en Corrèze, je ne savais pas si je resterais longtemps en France et encore moins que je deviendrai, des années plus tard, international français. J’avais seulement 22 ans et j’avais juste envie de connaître une nouvelle expérience dans ma vie.

Antoine Claassen avec Brive en 2012
Antoine Claassen avec Brive en 2012

Et c’est à Brive que j’ai appris à aimer la France. Ce n’est pas une très grande ville, il n’y avait pas grand-chose à faire non plus pour les étrangers et il n’y avait pas beaucoup de Sud-Africains dans l’effectif. Mais du coup, cela m’a obligé à bien apprendre le français et j’ai fait l’effort de m’intégrer et de rester avec les joueurs français. Le staff de l’époque m’a donné ma chance et je l’ai saisie avec les deux mains. On a souvent joué le maintien, parfois la Coupe d’Europe et il y a eu des hauts et des bas mais j’ai beaucoup appris et cela m’a permis d’être le joueur que je suis aujourd’hui. J’espère que le club s’en sortira.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?