Slimani : "Les dirigeants parisiens étaient persuadés que je ne partirai jamais"

Par Maxime Gil
  • Rabah Slimani (Stade français) - 8 janvier 2017
    Rabah Slimani (Stade français) - 8 janvier 2017
  • Rabah Slimani (Stade français) - avril 2017
    Rabah Slimani (Stade français) - avril 2017
  • Rabah Slimani (Stade français) - 15 avril 2017
    Rabah Slimani (Stade français) - 15 avril 2017
Publié le Mis à jour
Partager :

TRANSFERTS - Nouveau joueur de l'ASM, Rabah Slimani n'a pas apprécié la manière dont son histoire s'est terminée avec le Stade français. Critiqué par son ancien président, Thomas Savare, le pilier français a tenu à apporter sa version des faits. Même si c'est "sans regrets" qu'il rejoint Clermont.

C’est un véritable bouleversement qu’a connu la semaine dernière Rabah Slimani. L’international français (38 sél.) a repris l’entraînement avec un nouveau maillot sur les épaules. Mais surtout, la préparation du pilier français a débuté du côté du CNR de Linas-Marcoussis. Bien que nouveau Clermontois, le joueur de 27 ans fait partie de la liste Élite du XV de France, qui vise à préparer spécifiquement 45 joueurs pour le niveau international. Une rentrée un peu particulière donc pour l’enfant de Sarcelles. D’autant que son histoire avec le Stade français, débutée en Cadets, ne s’est pas terminée de la meilleure des manières.

"Tout aurait pu être réglé au printemps 2015"

"On s'est battu pour le garder. Mais Rabah va devenir le joueur français le mieux payé de l'histoire. C'est clairement une question d'argent". Les propos sont signés de Thomas Savare, alors président du Stade français, le 9 août 2016, dans les colonnes de L’Equipe. Pour Rabah Slimani, près d’un an après, cela ne passe toujours pas, comme il l’a confié ce lundi au Midi Olympique : "Je n’ai pas du tout apprécié les propos de Thomas Savare qui prétendait que je quittais le club pour l’argent. Et ce qui m’a le plus blessé, c’est lorsqu’il a déclaré que j’avais préféré l’argent à l’amour du maillot".

D’autant que l’ancien pilier parisien avait affiché son envie de rester dans le club de la Capitale : "Lorsque j’ai demandé à signer un nouveau contrat au Stade français, on m’a envoyé "bouler" Tout aurait pu être réglé au printemps 2015". Mais rien ne sera jamais signé entre les deux parties.

Rabah Slimani (Stade français) - avril 2017
Rabah Slimani (Stade français) - avril 2017

S’il ne se cache pas d’avoir demandé une revalorisation salariale auprès de son ancien club, Rabah Slimani assure que "le salaire évoqué n’avait rien à voir avec ce que j’ai aujourd’hui". Car face au silence parisien, le joueur s’est mis en quête d’un nouveau club. Et il n’a pas manqué de prétendants. S’il a finalement signé à l’ASM, il avoue avoir "été sollicité par Toulon et Toulouse". Mais plus que de chercher à faire monter les enchères entre les différents clubs, celui qui a une histoire vieille de plus de 10 ans avec le Stade français a été "déçu que (mon) club ne me propose rien".

Je ne regrette absolument pas d'avoir choisi de rejoindre Clermont

Un excès de confiance de la part de la direction du club champion de France en 2015 ? Certainement aux yeux du pilier : "Les dirigeants parisiens étaient persuadés que je ne partirai jamais car je venais d’acheter une maison et que j’étais en plein divorce". Finalement, Paris a tenté de conserver dans ses rangs le droitier mais "il était trop tard".

Le changement de propriétaire, avec l’arrivée du milliardaire allemand, Hans-Peter Wild, à la place de Thomas Savare, ne laisse aucun regret à Rabah Slimani. "Ma décision avait été prise un an plus tôt". Et aujourd’hui, il l’assume : "Je ne regrette absolument pas d’avoir choisi de rejoindre Clermont".

L'intégralité de l'interview est à retrouver en pages 2 et 3 du Midi Olympique, disponible ici

Rabah Slimani (Stade français) - 15 avril 2017
Rabah Slimani (Stade français) - 15 avril 2017
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?