Une première alerte pour le LOU

  • Jean-Marc Doussain (Lyon) contre Toulouse
    Jean-Marc Doussain (Lyon) contre Toulouse
  • Julien Puricelli (Lyon) et Florian Verhaeghe (Toulouse)
    Julien Puricelli (Lyon) et Florian Verhaeghe (Toulouse)
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TOP 14 - Tenu en échec à Gerland par le Stade toulousain (16-16), le LOU a vécu une première compliquée. Entre la déception d’avoir perdu deux points face à un concurrent direct, les problématiques rencontrées dans son jeu et les blessures, la frustration est perceptible.

Démarrer sa saison à l’extérieur peut finalement avoir de bons côtés, car la pression s’inverse et permet souvent à l’équipe visiteuse de jouer plus libérée. Lyon en a fait les frais pour son premier match. Si sa pré-saison a été bonne et le contenu des matches amicaux plus qu’intéressant, cette première copie ne fait pas forcément la part belle au doute mais a plutôt tendance à susciter la colère de l’entraineur. "Ce qui me chagrine, c’est que l’on n’a pas fait le match qu’il fallait. On était complètement à côté de la plaque dans les vingt-cinq premières minutes. On va essayer de comprendre pourquoi il a manqué beaucoup d’intensité de partout même si je leur trouve zéro excuse", confiait à chaud Pierre Mignoni.

Défaillant dans le jeu au sol et en touche

Deux secteurs ont particulièrement concentré les regards, les difficultés dans les rucks et en touche. Les deux derniers lancers pas droit de Jérémie Maurouard, dans les derniers instants du match, sont un exemple même si face à l’alignement toulousain il faut souvent être à la limite pour ne pas se faire contrer. "Il n’y a aucune excuse car on était suffisamment prêt. On a manqué de précision", assure le capitaine Julien Puricelli qui estime qu’avec une touche à 100%, "on aurait pu gagner." L’analyse aurait alors été certainement différente. Malgré de bons mouvements des trois-quarts, l’on ajoutera ces approximations pour finir des occasions, démontrant la nécessité de renforcer la rigueur et la concentration.

Julien Puricelli (Lyon) et Florian Verhaeghe (Toulouse)
Julien Puricelli (Lyon) et Florian Verhaeghe (Toulouse)

Un effectif déjà diminué par les blessures

"C’était un peu un jour sans pour nous", lançait Julien Puricelli après la rencontre, tandis que la douleur était perceptible sur son visage. Victime d’une entorse acromio-claviculaire de l’épaule droite, le troisième ligne et véritable guide dans le secteur de la touche sera absent entre six et huit semaines. Un coup dur qui s’ajoute à la grave blessure de Delon Armitage, victime d’une entorse antero-externe du genou gauche et qui sera absent des terrains pendant dix mois. L’arrière anglais semblait partir comme numéro un à ce poste dans la hiérarchie et cela va demander une réorganisation au sein de la ligne de trois-quarts, à commencer par le déplacement à Castres, samedi, où la réaction sera scrutée.

POINT INFIRMERIE. Coups durs après la rencontre contre le Stade Toulousain... >>> https://t.co/DWuCdR1pWY #TEAMLOU #TOP14 pic.twitter.com/XnpepXp3fO

— LOU Rugby (@LeLOURugby) August 27, 2018

À défaut de gagner, savoir ne pas perdre

Le LOU a besoin d’effectuer des réglages et doit capitaliser davantage sur le fait d’avoir su ne pas perdre dans un jour compliqué. Il a manqué des choses sur les fondamentaux, pour autant "je ne suis pas inquiet", affirme Pierre Mignoni. "Il a manqué un peu plus de combat et d’intelligence. Maintenant, il faut se poser les bonnes questions et se dire que l’on n’a pas perdu non plus. On va repartir de l’avant", poursuit le pilier Raphaël Chaume. Certains points positifs sont à ressortir comme la copie rendue par le trois-quarts centre néo-zélandais Charlie Ngatai, dont le premier entrainement en Rouge et Noir remonte au 13 août et qui peut apporter des choses nouvelles grâce à son jeu au pied et à ses courses.

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