La revanche de "Kako"

  • Vasil Kakovin (Racing)
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TOP 14 - Vasil Kakovin (28 ans, 25 sélections) a passé cinq ans au Stade toulousain, un club qu'il retrouvera samedi soir. L'occasion, pour lui, de faire oublier deux dernières sorties difficiles.

Dans les Hauts de Seine, Eddy Ben Arous soigne un pectoral déchiré, quand Hasan Kolingar tarde à se remettre d'une lourde blessure au genou. Du coup, Vasil Kakovin (28 ans) est l'un des derniers piliers gauches franciliens à tenir encore debout. "C'est dur, confie-t-il de sa voix de basse. A l'entraînement, pour tenir le coup, je suis même obligé de freiner un peu." Mais pas trop, non plus. "Nous avons connu quelques problèmes en mêlée fermée depuis deux semaines et il nous faut donc beaucoup bosser. Personnellement, j'ai été sanctionné trois fois contre Agen et je déteste ça. Ce week-end, j'ai une revanche à prendre".

Kakovin, qui a débuté le rugby à Tbilissi à l'âge de 13 ans, a toujours joué en première ligne. Les difficultés que rencontre la mêlée du Racing depuis le début de saison, il se met donc un point d'honneur à les corriger. "En Géorgie, poursuit-il, on donne encore plus d'importance à ce secteur de jeu qu'en France. Tous les ans, de très bons piliers géorgiens arrivent d'ailleurs en Top 14 ou Pro D2. Regardez par exemple Guram Gogichashvili, qui a joué une demi-heure contre Agen le week-end dernier. Il a 19 ans, a débarqué au Racing il y a à peine un mois et il est déjà prêt !"

Vexé par les deux dernières prestations du pack ciel et blanc, "Kako" garde néanmoins en mémoire qu'avant ce match ordinaire contre Agen, il n'avait que rarement souffert en mêlée fermée, au fil de sa carrière: "Carl Hayman est le droitier m'ayant posé le plus de problèmes, ces dix dernières années. J'avais beau essayé de pousser de toutes mes forces, je ne pouvais le bouger d'un centimètre. J'ai tout donné, il n'a rien senti !"

Depuis ses débuts à Brive, en 2010, les règles du jeu ont quoi qu'il en soit beaucoup évolué dans le combat d'avants. Il poursuit: "La mêlée s'est considérablement transformée depuis mon arrivée en France. A l'époque, tout était basé sur l'impact des premières lignes. Plus l'impact était fort et plus tu avais de chances de remporter ton duel. En gros, il fallait défoncer le mec d'en-face. Les choses ont changé, aujourd'hui. Tout est devenu beaucoup plus technique. C'est un vrai travail à huit".

Vasil Kakovin (Racing)
Vasil Kakovin (Racing)

A Toulouse, des heures blanches...

Après deux saisons à Brive puis cinq à Toulouse, Vasil Kakovin a l'an passé validé dans les Hauts de Seine, malgrè la concurrence Ben Arous et Afatia, 32 feuilles de matchs avec le Racing et, en ce sens, fait oublier les quelques heures blanches de son passage dans la ville rose: "J'ai eu pas mal de soucis physiques, à Toulouse: les ligaments croisés, la cheville... Je n'ai pas joué pendant près d'un an et demi. Derrière ça, j'ai eu du mal à retrouver le rythme du Top 14. [...] Après cinq saisons au Stade, j'avais aussi l'impression que toutes les journées d'entraînement se ressemblaient. J'avais besoin de fraîcheur. Je l'ai trouvée en arrivant au Racing".

Samedi soir, le pilier géorgien retrouvera ses anciens coéquipiers à Ernest Wallon pour un match qu'il juge d'ores et déjà capital: "Nous sommes très inconstants depuis le début de saison: une bonne eprformance à Toulon, puis un vrai match de merde contre Clermont, pour finir par une mi-temps correcte contre l'équipe B d'Agen... Ce déplacement à Toulouse, face à l'un des plus grands clubs du monde, est donc à mes yeux le premier gros test de la saison".

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