Pour les Montpelliérains, "c’est du 50/50"

À la première évocation du stade, Fulgence Ouedraogo plaisante en constatant qu’il "n’est pas abimé." Le troisième ligne connait bien cette enceinte dans laquelle il avait remporté le Challenge Européen en 2016 avec le MHR.

Si Bismarck Du Plessis s’est mis à l’écart pour quelques étirements lors de la reconnaissance, c’est probablement car les jambes sont lourdes après trois semaines sans jouer. "C’est assez compliqué car il n’y a pas meilleure simulation qu’un match", reconnait Vern Cotter qui pense que l’entame sera difficile. "Même si on a l’intention de démarrer fort, il va falloir gérer les moments de fatigue", confie-t-il.

Montpellier s’attend à un match avec beaucoup d’intensité

"Les deux équipes se ressemblent et vont s’appuyer sur la conquête pour avoir de l’emprise. Mais il faudra prendre des risques, se tester pour trouver des failles et dès que l’on aura des opportunités, scorer", insiste Vern Cotter.

Et pour le capitaine Louis Picamoles, tout est remis à zéro. "Les phases finales, c’est du 50-50. On l’a vu avec les barrages. Il n’y a pas d’étiquette de favori et il faudra se préparer pour faire le meilleur match possible, sans calcul", pense le troisième ligne qui invoque les mots "excitation et impatience."

Il faut rappeler que Lyonnais et Montpelliérains se croiseront pour la quatrième fois de la saison. En championnat, chacun est resté maitre à domicile mais en amical du côté de Millau, le LOU avait balayé le MHR sur le score de 40 à 12. "C’est une équipe bien en place, forte sur les bases, avec un jeu simple qu’ils arrivent à bien développer. Il va falloir les contrer sur leurs points forts et être réalistes près des lignes", enchaine le trois-quarts centre Alexandre Dumoulin. Quoi qu’il en soit, Montpellier s’attend à un duel très intense.