Plafond salarial : la Ligue fait appel de la non-sanction envers Montpellier

Par Rugbyrama
  • Francois Steyn and Bismarck Du Plessis (Montpellier) contre Castres
    Francois Steyn and Bismarck Du Plessis (Montpellier) contre Castres
  • Bernard Laporte (Président de la FFR)
    Bernard Laporte (Président de la FFR)
Publié le Mis à jour
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La Ligue nationale de rugby (LNR) a annoncé mardi faire appel auprès de la Fédération de la décision du gendarme financier de ne pas sanctionner Montpellier pour le dépassement de son plafond salarial lors de la saison 2016-2017.

"Suite à la décision du Conseil Supérieur de la DNACG (Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion) du 6 juin 2018 (...), la Ligue nationale de rugby a décidé de faire appel auprès de la Commission d'appel" de la Fédération française de rugby, a expliqué l'organisation dans un communiqué.

Le gendarme financier du rugby français avait décidé début juin de ne pas sanctionner le club héraultais pour son dépassement du "salary cap".

Montpellier avait été signalé en mars pour un dépassement du plafond salarial entre 350.000 et 400.000 euros lors de la saison 2016-2017. Une procédure que le président de Montpellier Mohed Altrad, devenu par ailleurs en quelques mois un des partenaires essentiel et controversé de la Fédération, avait alors qualifié d'"inacceptable", ciblant "l'amateurisme" de la LNR.

Avant la finale du Top 14 perdue par son club face à Castres le 2 juin (13-29), M. Altrad s'était ensuite dit lors d'un entretien à l'AFP "extrêmement serein et tranquille", évoquant "une procédure classique".

Ces déclarations, faites sous le signe de l'apaisement, intervenaient après une année de tensions entre Altrad et plusieurs présidents du top 14.

Bernard Laporte (Président de la FFR)
Bernard Laporte (Président de la FFR)

La révélation en août 2017 d'un contrat privé entre Altrad et le président de la FFR Bernard Laporte, soupçonné d'avoir fait pression sur sa commission d'appel celle-là même qui a été saisie mardi pour réduire une précédente sanction touchant Montpellier, avait mis le feu aux poudres.

Dans le cadre de cette première affaire, des perquisitions ont depuis été menées en janvier au domicile d'Altrad et au siège de la FFR à Marcoussis.L'enquête est toujours en cours.

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