UBB, l'essai de Grosso, Iribaren, Stade français... Nos Tops et Flops de la 1re journée
TOP 14 - Le comeback de Bordeaux-Bègles, l'essai d'anthologie de Grosso, la première déterminante d'Iribaren, le revers du Stade français ou un match d'ouverture bien terne, c'est à retrouver dans nos Tops et Flops de la 1re journée.
Les Tops
- La seconde période de Bordeaux-Bègles
L'UBB a signé un magnifique come-back face à Clermont, le champion de France en titre. Fébrile dans le premier acte et ayant accusé dix points de retard (8-18, 33e), la formation girondine a su relever la tête pour ne pas connaître une grosse désillusion d'entrée de championnat. Portés par le public de Chaban, les Bordelais ont mis sur le reculoir des Clermontois qui ont craqué physiquement. A noter le très bon comportement des recrues venues de Pro D2 - Adrien Pélissié, Apisai Naqalevu et Peni Ravai (auteur d'un essai) - et le joli numéro de Jean-Baptiste Dubié qui a déposé l'Anglais Nick Abendanon pour l'essai de la victoire (32-25). Chapeau à l'UBB pour sa réaction !
- L'essai de Grosso
Alors oui, le champion est tombé dès la première journée. Mais les Auvergnats n'ont en rien perdu de leur talent durant les vacances. Le plus bel essai du week-end, ce sont eux qui l'ont inscrit. Une action fabuleuse avec Raka en dynamiteur. L'ailier fidjien, depuis ses 22m, perçait le rideau bordelais. Au soutien, Lamerat manoeuvrait à merveille avec deux feintes de passe avant de servir Nick Abendanon. L'arrière anglais accélérait mais n'avait pas les jambes pour conclure, bien rattrapé par Mahamadou Diaby. Mais d'une chistera lumineuse, il trouvait Peceli Yato. Ce dernier donnait à Rémy Grosso qui se débarrassait de Fa'asiu Fuatai pour filer dans l'en-but girondin. On en redemande tous les jours.
- Les performances de Lyon et La Rochelle
Comme nous vous l'avions évoqué cette semaine, il y a en moyenne deux victoires à l'extérieur en moyenne lors des premières journées de Top 14. Cette édition 2017-2018 n'a pas dérogé à la règle. Les vainqueurs hors de leurs bases ? Lyon et La Rochelle. Le club maritime a conservé sa dynamique de la saison dernière. Certes, pour la manière, on repassera mais l'essentiel était bien sûr ailleurs avec une équipe remaniée, dont une charnière new look Goillot-Sinzelle qui s'en est parfaitement tirée. Lyon, nombreux sont ceux qui en font la surprise de la saison à venir. Et ils n'ont peut-être pas tort. Le Lou a montré de bien belles choses en s'imposant au Stade français (16-25). Une manière idéale de lancer la saison et d'afficher ses ambitions, à savoir une place dans le Top 6.
- La rentrée décisive d'Iribaren
Pendant une mi-temps, on n'a clairement pas reconnu le Racing 92. Un premier acte proche du néant, avec des erreurs à gogo et une fébrilité étonnante. Castres n'en demandait pas tant jusqu'à mener aisément 3-18. Si le club francilien a finalement évité une grosse désillusion en s'imposant 25-21, il le doit en grande partie à la rentrée décisive de Teddy Iribaren. Le demi de mêlée venu de Brive, entré à la pause, a transfiguré sa nouvelle équipe. Du culot, de la vitesse et un sacré coup d'oeil comme sur cette passe au pied décisive sur l'essai de Juan Imhoff. Le facteur X du Racing 92 ce samedi, c'était lui...
Les Flops
- Un match d'ouverture bien terne
Quelle déception ! Bien sûr, il était très dur de passer après ce match de folie en Rugby Championship entre les All Blacks et les Wallabies mais ce Oyonnax - Toulouse, rencontre d'ouverture de ce Top 14 cuvée 2017-2018, fut bien loin d'un beau feu d'artifices. Une affiche terne en raison d'un gros déchet de part et d'autre et un manque de créativité offensif de l'USO (sans oublier une touche catastrophique). Toulouse n'a pas non plus brillé, privé de ballons et cantonné en défense. Menant 3-9 grâce à la botte de Ramos, les hommes d'Ugo Mola n'ont jamais su imposer leur patte et mettre au pas le dernier champion de Pro D2. On aurait aimé assister à tout autre chose pour lancer cette saison...
- Le Stade français
Hans-Pieter Wild doit déjà sérieusement se gratter la tête. Le nouvel investisseur allemand du Stade français ne devait pas s'attendre à débuter la saison par une défaite à Jean-Bouin. Face à Lyon, les coéquipiers de Sergio Parisse avaient pourtant entamé parfaitement la rencontre avec notamment un essai de Waisea et deux pénalités de Steyn (13-0). Mais après cela, tout s'est effondré. Paris a reculé, subi les événements et craqué face à l'efficacité lyonnaise (16-25). Ayant perdu plusieurs cadres, on attendait de voir si cela allait avoir de lourdes conséquences sur le rendement du club parisien. Il est trop tôt pour tirer des conclusions mais une chose est sûre : le Stade français ne peut se rater la semaine prochaine à domicile face à La Rochelle.
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