Le Racing fait sa révolution en Géorgie

  • Laurent Travers et Laurent Labit (Racing)
    Laurent Travers et Laurent Labit (Racing)
  • Laurent Travers (Racing 92) - octobre 2016
    Laurent Travers (Racing 92) - octobre 2016
  • Finn Russell le 19 juin 2017 à Hamilton
    Finn Russell le 19 juin 2017 à Hamilton
  • Laurent Tarvers (à droite) et Laurent Labit (à gauche)
    Laurent Tarvers (à droite) et Laurent Labit (à gauche)
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Pour conclure son stage de deux semaines en Géorgie le Racing 92 affronte ce vendredi l'équipe B de l'Argentine. L'occasion de dresser un premier bilan avec le duo Travers-Labit.

Si le Racing 92 a décidé de poser ses valises pour son stage de pré-saison en Géorgie, ce n'est pas par simple attraits touristiques. Au contraire. Présents à Tbilissi, la capitale, depuis presque deux semaines, les Racingmen ont passé le plus clair de leur temps sur l'un des nombreux terrains mis à leur disposition par la fédération géorgienne (organisatrice d'un mini tournoi rassemblant le Brésil, Argentina XV et sa propre sélection) ou en salle de musculation située à moins de deux cent mètres du Radisson Hôtel où ils logent.

Pour les activités culturelles ou extra-rugby, il faudra donc repasser. "Nous sommes vraiment au départ d'un nouveau cycle parce des joueurs importants comme Yannick (Nyanga), Dan (Carter), Talo (Rémi Tales), Marc Andreu ont arrêté ou sont partis, expliquent Laurent Labit l'entraîneur des trois-quarts. D'autres comme Dimitri (Szazewski), Max Machenaud, Pat Lambie ou encore Brice Dulin sont blessés. On repart donc avec de nouveaux joueurs, notamment au poste d'ouvreur. A ce poste, que ce soit Russell, Lagarde ou Volavola, ce ne sont que des nouveaux. Ils doivent intégrer le projet de jeu. Au niveau de la moyenne d'âge, nous avons aussi rajeuni l'équipe. C'est pourquoi durant ce stage, nous n'avons pas fait d'extra-rugby, nous avions besoin de trouver vite des repères."

Laurent Travers (Racing 92) - octobre 2016
Laurent Travers (Racing 92) - octobre 2016

"Et quand on nous a proposé ce tournoi nous permettant de jouer aussi deux matchs, reprend Laurent Travers, le coach des avants, l'idée, c'était aussi de ne pas affronter une équipe que nous allions affronter ensuite en championnat. Et puis, le fait de devoir travailler sous des grosses chaleurs nous permet aussi de préparer notre premier match de la saison à Toulon."

Vous l'avez compris, pour le Racing 92, c'est rugby, rugby et encore rugby. Et pour cause. Le club des hauts-de-Seine est peut-être à la croisée des chemins. "Les profils de nos nouveaux ouvreurs vont probablement changer beaucoup notre jeu, souligne Laurent Labit. Dès les premiers entraînement de Russell par exemple ou sur la mi-temps qu'il a joué contre le Brésil, on a vu qu'il était porté sur un jeu fait de vitesse, de prises d'initiatives, de choses pas forcément programmées. C'est aussi pourquoi je dis que nous sommes à l'aube d'un nouveau cycle. Notre jeu aura peut-être plus de vitesse, moins de gestion. C'est ce qui nous intéressait aussi en choisissant de le recruter. Finn (Russell) n'a pas forcément l'expérience que pouvaient avoir Dan (Carter) ou Talo (Rémi Tales), mais c'est un joueur qui, si il y a des ballons à exploiter dans nos trente mètres ou même dans nos 22 mètres, il les exploitera. C'est le genre de joueur qui préfère sortir de son camp à la main plutôt qu'avec le pied. Et Lagarde et Volavola sont aussi dans ce registre là. On leur a donc donné le cahier des charges pour qu'ils s'approprient le projet de jeu."

Finn Russell le 19 juin 2017 à Hamilton
Finn Russell le 19 juin 2017 à Hamilton

Et pour cela, sans doute est-il préférable aussi de bien travailler, tranquillement, à l'abri des regard. Ce en quoi la Géorgie est l'endroit idéal. "Evidemment, on va devoir valider ce travail rapidement, ajoute Laurent Travers. Après avoir affronté le Brésil dont il faut relativiser l'opposition, nous allons monter en gamme en affrontant l'Argentine B. On en saura un peu plus vendredi soir après le match."

L'heure du bilan interviendra donc à l'issue de ce deuxième match amical, mais d'ores et déjà Laurent Labit se veut optimiste. "Je ressens un peu les même impression qu'au début de la saison 2015/2016, dit-il. Cette saison-là, en raison de la Coupe du monde, nous avions incorporé beaucoup de jeunes joueurs qui avaient sorti les plus expérimentés de leur zone de confort. Et là, quand je vois les jeunes bousculer un peu les anciens, ça me rappelle de bons souvenirs." Et pour cause. La saison s'était conclue par un titre de champion de France décroché à Barcelone face à Toulon.

Laurent Tarvers (à droite) et Laurent Labit (à gauche)
Laurent Tarvers (à droite) et Laurent Labit (à gauche)
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