La discipline, le péché mignon du Racing 92

  • Leonardo Ghiraldini (Toulouse) plaqué par Dimitri Szarzewski (Racing)
    Leonardo Ghiraldini (Toulouse) plaqué par Dimitri Szarzewski (Racing)
  • Cameron Woki (Bordeaux)
    Cameron Woki (Bordeaux)
  • Jordi Murphy (Leinster) et Eddy Ben Arous (Racing 92)
    Jordi Murphy (Leinster) et Eddy Ben Arous (Racing 92)
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Deuxième a l’issue de la saison régulière, le Racing 92 est également la deuxième équipe la plus pénalisée de Top 14. Un manque de discipline qui ne l’a pas empêché d’obtenir d’excellents résultats.

C’est peut-être la statistique la plus paradoxale de la saison en Top 14. Le Racing 92 a concédé, sur l’ensemble de la phase régulière, 260 pénalités, soit une moyenne de 10 par match. Seul Brive, la lanterne rouge, a fait pire (263). Son entraîneur des arrières Laurent Labit avance une explication : "Si on se penche sur les chiffres, c’est surtout durant la première partie de saison que nous avons été très pénalisés. On n’a pas été bon du tout dans ce domaine, au moins jusqu’au mois de décembre. Je me souviens du match à Agen (perdu 23-19, ndlr) où on termine à 18 ou 19 pénalités. On a aussi été pas mal pénalisé en phase offensive où on avait par exemple des difficultés dans les soutiens".

Cameron Woki (Bordeaux)
Cameron Woki (Bordeaux)

On ne peut pourtant pas vraiment dire que cela ait vraiment freiné les Racingmen, eux qui se sont qualifiés directement pour les demi-finales et ont terminé haut-la-main meilleure défense de l’hexagone. Et sur la scène européenne ? Le constat est similaire puisque les Ciel et Blanc se sont hissés jusqu’en finale après avoir été pénalisés treize fois en quart et en demie. D’où un certain pragmatisme des Altoséquanais à savoir commettre la plupart de ces fautes en dehors de sa zone de marque.

On ne peut pas gagner quelque chose en étant autant pénalisé

En finale de Champions Cup, en revanche, ce n’est pas passé. Sous la pluie, face à un Leinster très aguéri dans les zones d’affrontement, le Racing a encore concédé 13 pénalités dont deux près de ses poteaux dans les dix dernières minutes qui lui ont été fatales (15-12). Alors qu’un nouveau match potentiellement à couteaux tirés s’annonce samedi contre Castres, Laurent Labit sait pertinemment que ses troupes devront faire un effort sur la discipline sous peine de se mettre en danger.

Jordi Murphy (Leinster) et Eddy Ben Arous (Racing 92)
Jordi Murphy (Leinster) et Eddy Ben Arous (Racing 92)

"On sait que cela ne pardonne pas sur les matchs couperet. C’est aussi pour cela qu’on a vraiment mis l’accent là-dessus, car on ne peut pas gagner quelque chose en étant autant pénalisé. On ne doit surtout pas donner l’impression à l’arbitre que nous nous mettons souvent à la faute, avec le risque que cela entraînerait de prendre des cartons". Cela n’est toutefois pas arrivé si souvent que cela en Top 14, où le ratio du club francilien est d’un carton jaune pour 17 fautes commises.

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