Goosen sort du silence

  • Johann Goosen (Racing 92)
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  • Johan Goosen - Toyota Cheetahs
    Johan Goosen - Toyota Cheetahs
Publié le Mis à jour
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En attendant que son épouse Aletia et ses deux enfants ne le rejoignent à Montpellier, Johan Goosen démarrera, ce lundi, la préparation physique concoctée par Vern Cotter

Johan Goosen a donc claqué la porte du Racing le 31 décembre 2016 et, depuis ce jour, il ne s'est pas passé une semaine sans qu'on ne lui envoie un message. Parfois pour soliciter son avis sur tel ou tel match des Springboks. Le plus souvent pour lui demander si, par bonheur, il ne voulait pas briser le silence dans lequel il s'était emmuré au jour de son départ des Hauts de Seine. Jusqu'à la semaine dernière, "Goose" avait toujours refusé de livrer les raisons de sa fuite. Et puis soudain, un beau matin de juillet, nous avons reçu ce message : "Hey, ça va ? On se voit demain ?"

Aujourd’hui, c’est la reprise pour nos Cistes qui découvrent leur nouvelle dotation @KappaFrance ! #TEAMMMHR pic.twitter.com/Dx2x13FSl6

— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) July 9, 2018

La première interview du "mal aimé" Goosen s'est donc tenue à Montpellier, où le Sud-Africain venait de poser le pied. Souriant, affable, le meilleur joueur du Top 14 2015-2016 est alors revenu, une heure durant, sur les raisons l'ayant poussé à quitter le Racing fin 2016, alors qu'il lui restait encore cinq années de contrat à honorer avec le club francilien. "Pour être clair, je ne me sentais pas bien à Paris. Je suis Sud-Africain, j'ai besoin d'espace et, en banlieue parisienne, les immeubles sont si proches les uns des autres que j'avais l'impression d'étouffer."

Johan Goosen - Toyota Cheetahs
Johan Goosen - Toyota Cheetahs

Peut-on le croire ? Johan Goosen a-t-il vraiment fait une croix sur un salaire de 400 000 euros par an pour devenir attaché commercial d'une modeste entreprise sud-africaine ? Toujours est-il qu'à l'été 2018, l'ancien Racingman semble conscient d'avoir commis une erreur et réclame au rugby français un pardon dont on ne sait s'il lui sera rapidement attribué : "J'ai fait une erreur. Je sais que je serai hué dans les stades. Je sais que tout le monde pense que je suis un mauvais mec et que je ne mérite pas la deuxième chance qui m'est aujourd'hui offerte. Malgrè tout, j'espère aussi qu'on me pardonnera un jour ce que j'ai fait et qu'à Montpellier, mon rugby rendra les gens heureux."

L'intégralité de cette interview fleuve est à retrouver dans Midi Olympique.

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