Urios n'a pas encore fait de choix

Par Rugbyrama
  • Christophe Urios (Castres) - Août 2016
    Christophe Urios (Castres) - Août 2016
  • Christophe Urios (castres)
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Christophe Urios, le manager de Castres sacré champion de France début juin, "n'arrive pas à prendre une décison" sur son éventuelle prolongation après la fin de son contrat en 2019, a-t-il expliqué jeudi lors du point presse de fin de saison.

"Je ne sais pas encore, je me demande ce que je dois faire", a déclaré l'entraîneur qui avait semé le doute avant la demi-finale remportée contre le Racing 92 (19-14) en déclarant que sans "garanties", il quitterait le club.

"Aux questions et garanties que j'avais émises pour prolonger, (le président du club) Pierre-Yves Revol a répondu à beaucoup de questions. Mais entre-temps, nous avons été champions de France et la question maintenant, c'est qu'est-ce que j'ai envie de faire", a répondu Urios, interrogé sur son avenir.

"Je n'ai pas réussi à faire un choix", a encore dit l'ancien talonneur, champion de France 1993 avec le CO, ajoutant : "Je n'arrive pas à prendre une décison. Je suis quelqu'un qui a une maturation lente, je ne fixe pas de délai. Ça peut être en fin de semaine, dans quinze jours. Il m'arrive de me demander : +qu'est ce que je pourrais faire de plus avec le CO ?+ Après, c'est vrai que je dispose d'un groupe de qualité, d'un staff exceptionnel et ça peut compter."

L'ancien entraîneur d'Oyonnax (2007-2015) doit maintenant préparer son groupe à "assumer" le bouclier de Brennus remporté à la surprise générale contre Montpellier en finale (29-13).

Christophe Urios (castres)
Christophe Urios (castres)

"C'est un gros défi qui attend le groupe et depuis la finale je ne pense qu'à ça, au premier entraînement, au premier match, il va falloir se remobiliser. J'ai vu que les champions avaient souvent eu des difficultés après un titre... sauf Castres qui était revenu en finale après le bouclier de 2013", a souligné le technicien, qui entend aussi "jouer la coupe d'Europe à fond et sans retenue".

Pour faire aussi bien, les Tarnais devront conserver la force collective qui leur a permis de renverser les trois meilleures équipes de saison régulière en phase finale, a insisté Urios : "une fois encore, pour une équipe comme la nôtre, c'est l'état d'esprit qui peut faire la différence. Si on se croit plus fort question rugby que les autres, on se trompera".

Les recrues du CO reprendront l'entraînement le 2 juillet, l'ensemble du groupe le 16.

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