Castres, le jour d’après

Par Rugbyrama
  • Carte club - Castres - Top 14
    Carte club - Castres - Top 14
  • Christophe Urios (Castres) - 29 avril 2017
    Christophe Urios (Castres) - 29 avril 2017
  • Mathieu Babillot - Castres
    Mathieu Babillot - Castres
Publié le Mis à jour
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Champion de France en titre, Castres commence le jour d’après : celui de la saison post-victoire. Très attendus, les Castrais voudront comme à leur habitude s’inviter à la table des phases finales. Mais attention car la concurrence fait rude et les défaillances lors de la saison régulière pourraient être cette fois-ci fatales.

Le magicien Urios

Après avoir réalisé de belles choses avec Oyonnax, de la Pro D2 aux barrages de Top 14, Christophe Urios est devenu champion de France avec Castres en juin dernier contre Montpellier. Urios c’est une méthode à part, un management différent basé avant tout sur l’affect. L’humain prend une place important chez lui, des entretiens individuels sont proposés régulièrement et le manager castrais a mis en place un conseil des sages, sorte d’interface entre lui et ses joueurs. Sans non plus occulter l’aspect tactique, il préconise un relationnel très fort entre lui et ses "mecs" comme il le répète à plusieurs reprises.

Christophe Urios (Castres) - 29 avril 2017
Christophe Urios (Castres) - 29 avril 2017

L’heure de la passation de pouvoir

Va-t-on assister à du changement cette saison au poste de capitaine ? C’est toute la question… Si Rodrigo Capo Ortega a prolongé son contrat d’une saison, il ne jouera pas 18 matchs comme l’année dernière. Son remplaçant pour occuper le rôle de capitaine est tout trouvé : Mathieu Babillot, qui a porté le brassard de capitaine à neuf reprises l’an passé. Auteur d’une saison époustouflante, il a justement été récompensé de ses efforts par une tournée en Nouvelle Zélande, qui s’est soldée sur trois défaites. Mais Babillot a réussi à tirer son épingle du jeu et on risque de le revoir très vite titulaire au sein du XV de France.

Mathieu Babillot - Castres
Mathieu Babillot - Castres

Petit à petit, l’oiseau fait son nid

Si Castres est encore loin des 19 titres du Stade Toulousain ou encore des 14 du Stade Français, le club tarnais en compte désormais 5 dans sa galerie de trophées (1949, 1950, 1993, 2013, 2018), qui le place au neuvième rang des équipes les plus titrés de l’Hexagone. Avec cette performance, les Castrais prennent une place importante dans l’échiquier du rugby français.

La continuité

Pour la saison prochaine, le Castres Olympique possède de repères solides. Parmi les 23 joueurs alignés au Stade de France lors de la finale face au MHR, un seul n’est plus dans l’effectif castrais : le centre Afusipa Taumoepeau, parti à Perpignan. Sinon rien. Prime donc à la continuité. Entre joueurs revanchards (David, Gérondeau et Spedding) et trouvailles à l’étage inférieur (Laveau, Falatea, Hounkpatin), les Castrais n’ont pas affolé le marché des transferts comme d’autres grosses écuries du championnat.

Comme à leur habitude

On dit souvent que les saisons post-victoires sont très difficiles à gérer : Clermont et le Stade Français peuvent en attester. Donc le prochain exercice représente celui de tous les dangers pour les tenants du titre. Attendus de pied ferme sur toutes les pelouses de Top 14, ils vont devoir sortir les dents et ne pas s’endormir sur leurs lauriers. Car c’est ici que réside tout le problème : garder toujours la même soif de victoire, le même etat d’esprit, la même envie. Nul doute que Christophe Urios fera passer le message à ses joueurs.

Par Lucas Meirinho

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