Tomas : "Une partie d’échecs"

  • Julien Tomas (Section Paloise) lors du match contre le Stade Toulousain le 07/01/2018
    Julien Tomas (Section Paloise) lors du match contre le Stade Toulousain le 07/01/2018
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Le demi de mêlée de la Section Paloise savourait le regain d’agressivité des siens par rapport à leur dernière sortie lyonnaise, ainsi que leur bonne gestion stratégique après le carton rouge de Martin Puech.

Rugbyrama : Quel est votre sentiment, à l’issue de ce nouveau succès accouché au forceps ?

Julien Tomas : Quand tu n’as qu’un point d’avance et que tu dois tenir à quatorze, devant ton public, il y aforcément de la pression… Vu le scénario de la fin de match, le calibre de l’adversare qui était venu chercher un résultat, c’était "ouf" sur le terrain au coup de sifflet final. Nous avons mis énormément de coeur et d’envie pour aller chercher cette victoire, et c’est un gros point positif par rapport à notre dernier match à Lyon.

On croit savoir que vous vous étiez fait vertement sermonner toute la semaine à ce sujet...

J.T. : Toute la semaine, il avait plu. On savait qu’on allait jouer sur un terrain gras, sous un temps pourri, dans le froid… On ne pouvait pas déplacer le jeu comme nous aimons le faire d’habitude. Ce n’est pas là où nous sommes d’ordinaire les plus performants, mais il fallait resserrer le jeu, se retrouver sur les fondamentaux. À Lyon, nous avions beaucoup joué mais sans mettre l’agressivité nécessaire, et nous nous étions faits justement taper sur les doigts. Ce soir, je félicite le huit de devant qui a sorti une grosse partie. Les Toulousains étaient bons sur la conquête, avec de grands sauteurs comme Gray ou Maestri. Malgré cela, nous avons su trouver des solutions, tout en nous montrant performants en mêlée. Et stratégiquement, je crois que nous avons su tenir le match. Nous sommes parfois sur courant alternatif au niveau de l’engagement. Ce soir, ça a ferraillé dur, mais nous avons tenu. J’espère que nous saurons maintenir ce niveau d’agressivité toute la saison.

Comment avez-vous géré l’exclusion de Martin Puech à dx minutes du coup de sifflet final ?

J.T. : Quand tu es à quatorze, tu as un pion en moins sur le terrain. Cette absence, il n’y a pas d’autre choix que de la combler en renforçant l’intensité d’un cran, en mettant encore plus d’énergie. Cela peut être fatal face à une grosse équipe comme Toulouse, car parfois, en évoluant de la sorte, tu te brûles les ailes. Mais là, nous avons su tenir la dragée haute à nos adversaires, et sommes parvenus à les cantonner chez eux jusqu’à la fin du match. C’était une partie d’échecs, dont nous sortons vainqueurs, donc forcément satisfaits.

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