Machenaud : "J’étais lessivé en fin de saison dernière"

  • Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
    Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
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TOP 14 - Maxime Machenaud connaîtra dimanche contre Oyonnax (12h30) sa première titularisation de la saison. Le demi de mêlée du Racing 92 se sent revigoré après une saison dernière très longue et éprouvante.

Comment avez-vous vécu ce début de saison, dans la foulée d’une préparation physique poussée avec le XV de France ?

Maxime Machenaud : Je ne sais pas si c’est une chance ou pas mais j’ai repris en douceur en étant deux fois remplaçants. C’est bien pour se réacclimater aux chocs, aux impacts et au volume de jeu même s’il y avait très peu de rythme les deux fois où je suis rentré. Je suis excité à l’idée de commencer ce week-end face à Oyonnax. Je suis en pleine forme physique, la préparation avec les Bleus m’a fait beaucoup de bien et j’ai des fourmis dans les jambes.

Comment analysez-vous votre saison dernière sur un plan personnel ?

M.M. : Forcément un peu mitigée, que ce soit en club ou en sélection. Il y a eu des hauts et des bas. Je n’ai pas eu trop la chance de bénéficier d’un turnover, j’ai beaucoup joué avec le Racing et du coup j’étais dans le dur par moments, que ce soit physiquement ou mentalement. C’est pour ça que c’est bien d’avoir Teddy (Iribaren, ndlr) cette année, pour qu’il y ait plus de rotation.

Avez-vous souffert de la "Serin-mania" puis de la "Dupont-mania", qui ont mis en avant vos deux concurrents principaux en équipe de France ?

M.M. : On y est habitué ! J’ai eu la chance de connaître moi aussi une période de "Machenaud-mania" quand Frédéric Michalak était en place. Je sais donc comment ça se passe et je ne suis ni surpris ni déçu. Je savais que je devais me concentrer sur mon jeu et pas sur les autres car c’est quelque chose qu’on ne maîtrise pas. Bien-sûr qu’on entend et qu’on voit des choses, mais j’ai essayé de ne pas trop m’attarder là-dessus. Et puis il y avait déjà suffisamment d’autres choses à penser, que ce soit les affaires extra-sportives ou mes objectifs personnels pour retrouver une place de titulaire.

(Iribaren), je ne le vois pas comme un concurrent (...) C’est une chance d’avoir de bons éléments dans l’effectif

On vous a senti émoussé en fin de saison dernière…

M.M. : J’ai beaucoup enchaîné à ce moment-là. On a été chercher la qualification sur les derniers matchs et il fallait être toujours à bloc. J’étais également capitaine car Dimitri (Szarzewski, ndlr) était blessé. C’est une responsabilité supplémentaire et on y laisse pas mal de gaz, à réfléchir plus sur l’équipe et comment l’améliorer. Ça, plus les affaires extra-sportives, c’est vrai que j’étais lessivé en fin de saison dernière. Il y a eu cette demi-finale compliquée contre Clermont et il a fallu directement repartir sur la tournée en Afrique du Sud… On essaie de se dire qu’on n’est pas fatigué, mais on ne va pas se le cacher, je n’étais pas au mieux.

Teddy Iribaren a montré de belles choses en tant que titulaire sur les trois premiers matchs avec le Racing. Vous sentez-vous en danger ?

M.M. : Je ne le vois pas comme un concurrent mais comme un coéquipier avec qui on se tirera vers le haut. C’est une chance d’avoir de bons éléments dans l’effectif qui permettent à l’équipe de progresser et aussi à certains de souffler par moments sans que le niveau global ne s’en ressente.

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