A domicile, La Rochelle reste imperturbable

  • Kini Murimurivalu (Stade rochelais) sert Pierre Aguillon, malgré le plaquage de Xavier Chauveau (Racing)
    Kini Murimurivalu (Stade rochelais) sert Pierre Aguillon, malgré le plaquage de Xavier Chauveau (Racing)
  • Victor Vito (Stade rochelais), face au Racing
    Victor Vito (Stade rochelais), face au Racing
Publié le
Partager :

TOP 14 (7e journée) - Le Stade Rochelais s'est imposé 16-9 face au Racing 92, ce dimanche, poursuivant ainsi son sans faute à domicile. Moins brillants que lors de leurs deux premières réceptions, les hommes de Patrice Collazo ont tout de même décroché un succès logique. Les Franciliens, qui ont manqué de cohérence dans leur jeu, puis de réalisme en fin de rencontre, repartent bredouilles.

Le Stade Rochelais reste invaincu à Marcel-Deflandre ! Au terme d’une partie bien terne, les Maritimes enchaînent un troisième succès à domicile (16-9) et c’est bien l'unique chose à retenir de cette rencontre. Un seul essai à se mettre sous la dent, accordé à Vincent Rattez (33e). Avec le jeu au pied de Balès (11 points), voilà ce qui a permis aux Rochelais de faire la course en tête.

Les Franciliens se sont surtout appuyés sur leur défense et le jeu au pied de Maxime Machenaud, auteur de tous les points de son équipe, pour rester au contact des Rochelais avant d'essayer d’aller chercher quelque chose de ce déplacement... en vain. Les Racingmen, beaucoup trop maladroits ballon en main et indisciplinés, rentrent les poches vides tandis que les joueurs de La Rochelle s’installent provisoirement à la troisième place du Top 14, avant Toulouse-Clermont (ce dimanche à 21h).

#TOP14, J7 | #SRR92
► Fin du match // @staderochelais s'impose dans un match sans grand relief !
La Rochelle 16-9 @racing92 pic.twitter.com/84LnAbqrkq

— TOP 14 Rugby (@top14rugby) October 8, 2017

Pourtant, tout était réuni pour vivre une belle après-midi de rugby dans un stade Marcel-Deflandre plein à craquer pour la 24e fois consécutive. Malheureusement, les nombreux spectateurs ont eu le droit à "un match à l’ancienne" comme l’a bien souligné le centre rochelais, Pierre Aguillon, au micro de nos confrères de Canal+. Du combat, du combat et encore du combat. Si les quelques envolées des Rochelais depuis leur en-but, Murimurivalu en tête, ont laissé planer l’espoir d’un regain de folie dans ce match, la terre promise n’a été atteinte qu’une seule fois ! Symbole d'une rencontre bien triste, dominée par deux défenses très agressives.

Un festival… de maladresses

Vexés de leur défaite à Colombes contre le LOU, les Racingmen étaient clairement venus pour en découdre. La troisième défense du Top 14 a encore montré sa grande solidité et a posé de gros soucis à l’animation offensive rochelaise. Mais après avoir endigué les assauts de La Rochelle en première période, les Franciliens n’ont quasiment rien montré ballon en main dans le deuxième acte, quand ils avaient la possession.

En résumé, deux grosses défenses se sont rendus coups pour coups pendant 80 minutes et les lancements propres n’ont été que trop rares pour pouvoir s’exalter. Une statistique l'illustre : les Franciliens ont perdu 19 ballons et les Rochelais 17. Sans parler des fautes de main et d’indiscipline… Vous l’aurez compris, ce match ne restera pas gravé dans les annales du rugby.

Victor Vito (Stade rochelais), face au Racing
Victor Vito (Stade rochelais), face au Racing

La Rochelle, solide à la maison

Cependant, l’essentiel est là pour le Stade rochelais, avec une troisième victoire cette saison à Marcel-Deflandre, la seizième consécutive, et une troisième place provisoire au classement. Un succès presque historique car cela faisait plus de huit ans que cela n’était pas arrivé dans ce stade face au Racing 92.

Les Racingmen sont toujours aussi présents dans le combat mais beaucoup trop maladroits pour espérer mieux, surtout à l’extérieur. Au vu de l’intensité mis dans le combat, ils auraient mérité de glaner un point de bonus défensif mais ils ont préféré essayer d’aller chercher le nul avant la sirène, sans succès. Ils rentrent bredouilles dans les Hauts-de-Seine à une semaine de la réception de Bordeaux-Bègles qui ne s’annonce pas de tout repos.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?