Radosavljevic : "On a frôlé la correctionnelle"

Rugbyrama : On pensait l'équipe de Lyon diminuée par l'absence de ses internationaux, mais elle a bien failli remporter la victoire ce soir....

Ludovic Radosavljevic : Tout à fait. Ce soir, nous avons affronté une super équipe qui possède un collectif précieux et très homogène. Même en faisant tourner, les Lyonnais nous ont donné du fil à retordre et nous avons frôlé la correctionnelle. Heureusement, nous avons eu un peu de chance en fin de rencontre pour pouvoir l'emporter.

Les Lyonnais ont notamment marqué dès le retour des vestiaires pour revenir à deux points. Comment l'avez vous vécu ?

L.R. : A la pause, les entraîneurs nous ont demandé d'augmenter l'intensité. Nous avons donc regagné le terrain avec des intentions mais ils marquent d'emblée ! Dès lors, nous avons joué avec un peu de crainte, avec le frein à main et nous avons moins tenté qu'en première mi-temps. C'est pourtant en pratiquant notre jeu que nous progresserons. Cela fait partie des choses que nous devrons travailler en vue de la fin de saison.

Comment avez-vous vécu la fin de match depuis le banc ?

L.R. : Mal ! On a tous transpiré.... Comme je vous le disais, nous avons eu de la chance de marquer par deux fois en fin de match. Cette fois cela nous a souri, mais cela ne sera pas toujours le cas, surtout contre des concurrents directs. Nous devrons tuer les matchs plus tôt à l'avenir, et mieux maîtriser n'importe quel scénario qui se présente à nous.

La charnière castraise s'est encore illustrée, avec Benjamin Urdapilleta en grande réussite...

L.R. : Tout à fait, et Rory a signé une excellente entrée en jeu aussi. C'est bien, cela montre que le groupe est concentré. Et puis on aura besoin de tout le monde jusqu'à la fin de saison. Les remplaçants devront apporter leur fraîcheur.

Comment le groupe a t-il réagi face à la brutale fin de carrière de Damien Tussac ?

L.R. : Damien, c'est quelqu'un qui fait partie intégrante du groupe. Il est là depuis plusieurs années et c'est une triste nouvelle pour nous, pour lui et pour sa famille. Après, il faut aussi dire que c'est un mal pour un bien. Si l'on ne lui avait rien détecté, la fin aurait pu être dramatique. Il n'en reste pas moins qu'on fera tout pour l'accompagner dans cette épreuve.