Le Racing va-t-il faire tourner à Toulouse ?

  • Maxime Machenaud (Racing 92)
    Maxime Machenaud (Racing 92)
  • Laurent Labit (Racing 92)
    Laurent Labit (Racing 92)
  • Leone Nakarawa (Racing 92)
    Leone Nakarawa (Racing 92)
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Le Racing 92 se déplace ce dimanche au Stade toulousain (16h50), son plus sérieux concurrent pour la deuxième place. Problème, ce choc est placé une semaine avant la demi-finale européenne face au Munster. Le duo Travers-Labit va donc devoir faire des choix.

Voilà déjà quelques semaines que le Racing 92 ne cache plus ses intentions de se qualifier directement pour les demi-finales du Top 14. Avant le derby francilien, Laurent Labit avait fixé un cap de quatre victoires lors des six dernières journées et les Ciel et Blanc en ont depuis engrangé trois. Plus qu’une pour déboucher le champagne ? L’affaire n’est pas aussi simple. Le Racing 92 a quatre points d’avance sur son poursuivant direct, le Stade toulousain, chez qui il se déplace ce week-end. S’il prend un point à Ernest-Wallon, il sera maître de son destin. Dans le cas contraire, les Haut-Garonnais auront la main, au bénéfice des points-terrain.

Laurent Labit (Racing 92)
Laurent Labit (Racing 92)

Aligner la meilleure équipe du moment peut donc sembler donc l’option la plus logique pour Laurent Travers et Laurent Labit. Sauf qu’un autre évènement capital pour le club altoséquannais se profile la semaine suivante : la demi-finale de Champions Cup contre le Munster. Un match à élimination directe où les anciens entraîneurs de Castres aligneront en priorité ce qu’ils peuvent proposer de plus compétitif.

Pour exister sur deux tableaux, on a besoin de tout le monde

Reste à savoir quelle stratégie adoptera le duo Travers-Labit face à Toulouse. Remanier complétement le XV de départ au risque de trop l’affaiblir ou mettre l’équipe-type au risque de perdre de précieuses plumes avant la demie ? "On doit tenir compte de plusieurs paramètres, assure Laurent Travers. Ce qui est sûr, c’est que pour exister sur deux tableaux, on a besoin de tout le monde et les finales ne vont pas se chercher seulement avec vingt-trois joueurs. Tout le monde à son rôle à jouer."

Leone Nakarawa (Racing 92)
Leone Nakarawa (Racing 92)

Le staff francilien dispose de certaines zones de confort, comme la charnière. Maxime Machenaud et Pat Lambie enchaînent depuis trois matchs mais les deux Laurent n’y perdraient pas vraiment au change en les laissant souffler un peu au profit de Teddy Iribaren et Dan Carter. Même chose au talon, où ils auront a priori un choix de riches entre Camille Chat, Ole Avei et Dimitri Szarzewski, ce dernier étant sur le retour. C’est moins le cas au centre, Albert Vulivuli et Anthony Tuitavake n’offrant pas les mêmes garanties qu’Henry Chavancy et Virimi Vakatawa. À Travers et Labit de trouver la bonne formule pour arracher un résultat positif d’Ernest-Wallon tout en gardant suffisamment de fraîcheur pour affronter le Munster. Un art de la gestion d’effectif que les deux hommes ont plutôt bien maîtrisé depuis le début de la saison.

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