Poux toujours en charge de la mêlée la saison prochaine

A 38 ans, celui "qui dépanne depuis deux ans" au sein de l'UBB (2 titularisations depuis août 2016), a avoué qu'il ne pensait "pas rester dans le rugby à l'issue de sa carrière".

Mais ces deux dernières saisons, Poux a pris en charge la mêlée de l'UBB et a été sollicité par son ancien entraîneur au Stade Toulousain Guy Novès, devenu sélectionneur de l'Équipe de France, pour apporter ses connaissances dans ce secteur aux Bleus.

"Je n'avais pas de plan de carrière, je pensais qu'après ma carrière de joueur, j'allais arrêter. Mais comme on me propose des choses que j'aime, je vais continuer", a déclaré l'homme aux trois Coupes du monde (2003, 2007 et 2011) et dix finales disputées (6 titres) en onze saisons avec Toulouse.

Interrogé sur ses 20 ans de professionnalisme, Poux a un peu regretté l'évolution du rugby actuel. "Je fais partie d'une génération où le rugby était moins intense mais où il y avait plus de mauvais coups car la vidéo n'existait pas, raconte-t-il. On pouvait faire de l'intimidation notamment quand on était moins fort sur le papier que l'adversaire. Certains pouvaient s'échapper à ce moment-là et il était possible de gagner ce match finalement".

"Maintenant, le rugby s'est bien aseptisé. Il y a moins de mauvais coups, c'est un peu dommage parfois. C'était bien, ça resserrait le groupe. Bon après, je ne veux pas parler comme un vieux con", a-t-il conclu souriant.