Pienaar top player, la Rose humiliée et la charnière de Castres ... Les tops et flops du week-end

Tops

L'Irlande bientôt sur le toit du monde ?

Vainqueurs du tournoi des 6 Nations avec un Grand Chelem, vainqueurs de la Champions Cup, vainqueurs du Pro 14, les Irlandais ont quasiment tout raflé cette saison sur la scène européenne et internationale. Performant en club, mais aussi en sélection nationale, le rugby irlandais se porte à merveille à seulement 16 mois de la Coupe du Monde au Japon. Avec un mélange de cadre, mais aussi de jeune talent prometteur comme Jacob Stockdale ou encore James Ryan, le XV du trèfle peut envisager un avenir radieux. Espérons que cela suffise aux Irlandais pour enfin passer le cap des quarts de finale au Japon.

Castres, une charnière en or

Si Castres est aujourd’hui en finale de Top 14, il le doit en premier temps à un collectif hors norme, mais aussi à une charnière plus extraordinaire à chaque match. Déjà auteurs d’un match colossal, Rory Kockott et Benjamin Urdapilleta ont encore été précieux samedi face au Racing. Avec respectivement 13 et 11 plaquages, les deux Castrais ont terminé meilleurs plaqueurs de leur équipe. Présent aussi dans les offensives tarnaises, les deux compères de la charnière étaient au four et au moulin dans cette demi-finale. Nul doute que Castres aura besoin de ses deux stratèges au summum de leur art pour vaincre Montpellier en finale samedi.

Pienaar, un grand cru

Si la victoire de Montpellier en demi-finale ne souffre d’aucune contestation, la performance du Sud-Africain peut, elle, être qualifiée de mémorable. Décisif sur les deux premiers essais, il n’a pas tremblé non plus face aux perches avec 17 points inscrits au pied. Tacticien et technicien de génie, le Springbok de 34 ans a littéralement ébloui cette demi-finale et fait parler son expérience, mais surtout son talent. Avec cette véritable démonstration de force et de maîtrise, il confirme son rôle de leader au sein du vestiaire montpelliérain, mais aussi et surtout son statut de joueur d’exception.

Flops

La fin de saison du Racing

Deux semaines seulement séparent la défaite en finale de la Champions Cup contre le Leinster de cet échec en demi-finale de Top 14. Deux défaites au goût amer pour les Franciliens. Le président du Racing, Jacky Lorenzetti, n’a pas caché sa déception face à l’indiscipline et aux occasions manquées des "ciel et blanc" à l’image de cette série interminable de mêlées en toute fin de match. Une fin de saison décevante pour les joueurs des Hauts-de-Seine qui pouvaient espérer une plus belle issue que cette débauche d’énergie infructueuse.

Le XV de la Rose humilié par les Barbarians

C’est sur la pelouse de Twickenham que les Barbarians Britanniques ont étouffé le XV d’Angleterre 63 à 45, avec pas moins de 15 essais marqués. Mais celui qui fit trembler cette équipe d’internationaux expérimentés, c’est Chris Ashton. Le Toulonnais a brillé lors de la rencontre en inscrivant 3 essais en 24 minutes, une performance qui s’ajoute à son excellente saison où il a battu le record d’essais en Top 14 (23). De quoi faire réfléchir Eddie Jones à deux semaines du départ pour la tournée d’été en Afrique du Sud.

Dominer n’est pas gagner

Une phrase typique qui s’adapte parfaitement à la performance des Chiefs ce week-end. Dominateurs dans tous les secteurs du jeu, les joueurs se sont quand même inclinés face aux Saracens en finale de Premiership 27 – 10. Plus performant dans le secteur de la conquête, plus précis dans le jeu au pied, plus présent en défense, les joueurs d’Exeter ont quasiment dominé tous les aspects du jeu samedi après-midi à Twickenham. Malheureusement, les hommes Rob Baxter apprendront que le plus important reste avant tout le score à la table de marque.