Pélissié : "Six matches capitaux pour accrocher le bon wagon"

  • Jonathan Pélissié (LOU)
    Jonathan Pélissié (LOU)
  • Jonathan Pélissié (LOU) voulant stopper la course de Louis Picamoles (Montpellier)
    Jonathan Pélissié (LOU) voulant stopper la course de Louis Picamoles (Montpellier)
  • Jonathan Pélissié (LOU) vs Agen le 27/01/2018
    Jonathan Pélissié (LOU) vs Agen le 27/01/2018
  • Equipe de Lyon célébrant un essai
    Equipe de Lyon célébrant un essai
Publié le
Partager :

Avec Clermont comme premier adversaire, Lyon aborde une série de rendez-vous décisifs dans son ambition de phases finales. À nouveau dans le coup sur le plan physique, les Lyonnais veulent retrouver le niveau qui était le leur en début de championnat.

Comment vous sentez-vous, en tant qu’équipe, sur le plan physique ? Cela avait fait défaut sur une partie de la première moitié de saison (5 revers du 4 novembre au 7 décembre).

Jonathan Pélissié : Il faut se servir de ce genre de coupure pour justement emmagasiner de l’énergie et de la fraicheur. La semaine de vacances a fait du bien pour tout le monde. Nous avons bien travaillé physiquement la semaine dernière puis nous avons commencé à travailler sur Clermont. Nous rattaquons cette semaine avec pas mal de fraicheur.

Jonathan Pélissié (LOU) voulant stopper la course de Louis Picamoles (Montpellier)
Jonathan Pélissié (LOU) voulant stopper la course de Louis Picamoles (Montpellier)

D’autant que vous attaquez une série de matches capitaux pour votre avenir (Clermont, Castres, Toulon, Toulouse, La Rochelle, Racing), l’aspect physique sera donc essentiel.

J.P. : Complètement. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Nous savons que pour accrocher le bon wagon, il va falloir faire de très bonnes performances à domicile et aller chercher quelque chose à l’extérieur. Forcément, le plan physique va être très important. Nous avons fini l’année 2017 un peu moins bien en faisant quelque faux pas à domicile et en n’étant pas très bon à l’extérieur, j’espère que d’avoir bien récupéré nous aidera pour la suite.

D’accord pour dire que face à Agen (71-17) avant les vacances, et globalement en ce début 2018, vous avez retrouvé ce qui faisait votre force sur la première partie de saison ?

J.P. : Oui, petit à petit, et déjà sur les matches de Coupe d’Europe où nous commencions à retrouver des choses simples qui faisaient qu’au début de l’année, tout marchait pour nous. C’est vrai qu’Agen a été l’apothéose mais il ne faut pas s’arrêter là dessus. Clermont sera une très grosse opposition alors il faut tout remettre dans l’ordre petit à petit. Ça va être dur.

Jonathan Pélissié (LOU) vs Agen le 27/01/2018
Jonathan Pélissié (LOU) vs Agen le 27/01/2018
Nous avons pris la mesure de ce qu’il fallait faire, notre jeu s’adapte de mieux en mieux

Sur l’aspect du jeu, on constate que celui-ci a évolué. D’un jeu qui reposait beaucoup sur les joueurs perforateurs, les blessures ont nécessité de s’adapter et il a fallu du temps ?

J.P. : Tout à fait. Nous sommes rentrés dans l’hiver avec le même jeu que nous abordions en début de saison, beaucoup sur la largeur et avec beaucoup de passes. C’est vrai que les conditions climatiques obligent de s’adapter et nous avons mis un peu de temps. Là, nous avons bien pris la mesure de ce qu’il fallait faire dans ces conditions et c’est peut-être aussi pour ça que notre jeu s’adapte de mieux en mieux.

Alors ce qui fait votre force, c’est de pouvoir compter davantage sur un collectif ?

J.P. : C’est vrai que nous nous trouvons très bien, nous travaillons très bien et les automatismes viennent naturellement. Le début de saison était un peu décousu avec les perforateurs et aujourd’hui c’est un peu plus homogène.

Equipe de Lyon célébrant un essai
Equipe de Lyon célébrant un essai

À commencer par ce week-end, ce qui peut faire votre force, c’est la constance sur 80 minutes comme vous l’avez montré sur votre dernier match ?

J.P. : Quoi qu’il en soit, il ne faudra rien lâcher sur 80 minutes. Ces six matches vont être capitaux pour accrocher le bon wagon. C’est maintenant que ça se joue, c’est sûr !

En parallèle, le LOU doit maintenant apprendre à gérer l’absence des internationaux (seul Beauxis sera absent, Lambey et Couilloud sont remis à disposition du LOU samedi, ndlr).

J.P. Ça se passe très bien, nous sommes d’abord très heureux pour eux. C’est quelque chose de fantastique. Cela s’aborde tout à fait normalement. Ça ne pose pas de souci notamment au poste de demi de mêlée, les repères sont les mêmes.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?