Pau et l’effet All Blacks
TOP 14 - C’est grâce aux entrées à la pause (Colin Slade) et en seconde période (Daniel Ramsay, Jamie Mackintosh) de ses joueurs néo-zélandais, que la Section Paloise est parvenue à prendre le dessus sur Castres (28-13).
Pau est le club qui possède le plus de All Blacks encore en activité (six) du Top 14. Très souvent, depuis leur retour en Top 14, les Béarnais s’en sont remis au talent de leurs joueurs néo-zélandais pour pouvoir l’emporter. La semaine passée face à Lyon, c’était notamment grâce à la vision de jeu de Tom Taylor, qu’ils avaient décroché leur première victoire de la saison.
Ce samedi au Hameau, empêtrés dans un faux rythme, menés à la pause (6-13), les hommes de Simon Mannix semblaient très mal partis. Le manager néo-zélandais décidait alors de sortir Julien Fumat à la mi-temps, pour le remplacer par Colin Slade qui plaçait à l’ouverture, Taylor glissant à l’arrière et Malié à l’aile. Un changement lourd de conséquence car Pau trouvait enfin du liant et de la vitesse. Les entrées de Daniel Ramsay, et Jamie Mackintsoh étaient également déterminantes. Notamment le premier nommé.
Seul citoyen du pays au long nuage blanc de la Section paloise à ne pas avoir connu la sélection à la fougère, Ramsay est pourtant l’archétype du rugbyman moderne. Élégant dans le jeu, il est aussi diablement efficace ballon en mains, créant des brèches et étant capable d’ "off-loads" (passes après contact) décisifs sur le deuxième essai de Votu et celui de Pesenti. Avec cinq Néo-Zélandais dans le XV en deuxième période, dont quatre All Blacks, Pau a récité le rugby voulu par son staff qui compte aussi deux ex-All Blacks, Simon Mannix et Carl Hayman... CQFD !
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