Oyonnax voit l'avenir avec un plan en trois parties

"Plus nous avançons et plus nous sommes proches de la Pro D2 mais nous n’y sommes pas encore. À nous de montrer que nous sommes capables et que nous avons notre place dans ce Top 14", glisse le pilier Tommy Raynaud pour montrer que l’USO n’est pas encore morte.

Face à Montpellier, passer outre les blessures

Entre la suspension (contestée) de Rory Grice et les nombreuses blessures, voilà des éléments qui peuvent nourrir un discours de motivation pour tenter de relever la tête. Bien qu’Adrien Buononato l’assure, il n’en a pas spécialement besoin. "Nous n’avons pas besoin de ça en plus. Le groupe montre des valeurs de combativité, solidarité et rudesse face à l’adversité", dit-il en faisant référence aux contenus des matches de son équipe.

"Nous avons montré sur le jeu qui nous sommes capables de rivaliser avec tout le monde, ça c’est une certitude" et malgré les absences principalement en troisième ligne qui vont faire perdre en densité physique, l’USO veut prouver qu’elle peut trouver d’autre solutions. Elle comptera notamment sur l’actuel meilleur réalisateur du championnat Benjamin Botica, l’ancien ouvreur montpelliérain qui confesse que sa motivation sera décuplée.

Les matches de Paris, Agen et Brive ciblés

Avec une seule victoire depuis le début de la saison de Top 14, Oyonnax a conscience de ses faiblesses bien que l’équipe est souvent dans le coup avant l’erreur qui gâche tout. "Pour l’état d’esprit du groupe, il est important de gagner. Il nous ferait du bien ce match", insiste le manager oyonnaxien qui sait que ses adversaires directs pour le maintien feront des impairs. "Il faudra être à portée de fusil dans les confrontations directes."

Les réceptions de Paris et Brive ainsi que le déplacement à Agen, voilà trois échéances à ne pas manquer pour un club qui possède 9 points de retard sur la 13ème place synonyme de barrage et 10 points sur la précieuse 12ème place. "Nous voyons que nos adversaires craquent à certains moments mais nous n’avons jamais craqué", mis à part peut-être La Rochelle, analyse Buononato qui pense aux 71 points encaissés par Agen à Lyon.

Des prolongations qui se succèdent

Malgré tout et en toute logique, en tant que promu Oyonnax envisageait le scénario de la descente dès le début de saison. Sauf qu’avec cinq prolongations déjà actées (Tui, Geledan, Grice, Taieb et Gondrand) et d’autres qui sont en bonne voie, "cela montre que le groupe est impliqué et solidaire", reconnaît Adrien Buononato qui espérait retrouver la stabilité nécessaire au sein d’un effectif qui a enregistré 34 arrivées en deux ans.

Cela signifie que quel que soit le devenir sportif de la formation du Haut-Bugey, son manager "n’a pas cette inquiétude sur l’avenir. Ça libère. C’est important dans la construction de ne pas avoir à repartir de zéro. Nous aimerions réussir dès le premier jet sauf que, parfois, il faut s’y prendre à deux fois." Sachant que dans l’histoire du Top 14, aucune équipe n’a réussi à se maintenir sous la barre des 41 points (l’USO compte 14 points).