Oyonnax : Une envie d’écrire leur propre histoire

  • Adrien Buononato (Oyonnax) lors de Oyonnax - Pau en Top 14 le 7 octobre 2017
    Adrien Buononato (Oyonnax) lors de Oyonnax - Pau en Top 14 le 7 octobre 2017
  • Rory Grice (Oyonnax) vs Toulon
    Rory Grice (Oyonnax) vs Toulon
  • Valentin Ursache (Oyonnax)
    Valentin Ursache (Oyonnax)
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Ressuscitée dans la course au maintien en Top 14, l’US Oyonnax ne l’est pas forcément en terme de motivation car le groupe a toujours cru que l’exploit était possible. L’objectif n’est pas encore atteint mais l’équipe s’est offerte le droit d’y croire jusqu’au bout.

Une saison peut se jouer à pas grand chose et probablement que cette dernière mêlée face à Toulon aura son importance dans la suite de l’aventure d’Oyonnax. Consécutive à un en-avant de passe entre Valentin Ursache et Steven Sykes, elle débouchera finalement sur un ballon récupéré après l’épreuve de force, pour l’essai du dernier nommé. Celui de la victoire. Tout un symbole car on dit que ce secteur de la mêlée est souvent caractérisé par l’envie.

Merci pour tous les messages, un excellent soutien et quelle équipe qui n'abandonne jamais ?⚫️ thank you very much Oyonnax @OyonnaxRugby

— Steven Sykes (@Steven4Sykes) March 18, 2018

Sur cette même rencontre, le premier essai de Rory Grice est consécutif à un rebond favorable, ces mêmes rebonds qui semblaient ne jamais tombés dans le sens des Oyomen jusqu’à présent. "Le petit coup de chance aide aussi", commente justement le directeur sportif Adrien Buononato. Les joueurs confessent avoir vécu quelque chose de fort après ce revirement, mais l’aventure n’est pas terminée et le pari du maintien pas encore gagné.

Rory Grice (Oyonnax) vs Toulon
Rory Grice (Oyonnax) vs Toulon

Retour de la confiance pour chasser les petites erreurs

Un vent glacial souffle depuis de nombreux jours dans le Haut-Bugey au sens propre du terme et il n’est pas toujours facile de se motiver pour s’entrainer dans ces conditions. Pourtant, les séances qui débordent sur l’horaire prévu pour refaire une mêlée sont de coutume et personne ne rechigne à la tache. Mieux, les sourires sont perceptibles sur les visages à l’issue des entrainements, mêmes pour les joueurs qui ont moins de temps de jeu.

Nous étions plus de 9000 à pousser cette dernière mêlée, ensemble on ne peut pas perdre! Merci, merci, merci à vous tous les ?et⚫️, et puis.... pourquoi pas ;-)@OyonnaxRugby #achacunsonEverest

— adrien buononato (@adribuononato) March 18, 2018

Tout ceci car la confiance est de retour, "quatre matches d’affilée gagnés, ça aide à bosser et ça resserre", confirme Pietro Ceccarelli. "Nous nous sommes remis en cause et les petites erreurs n’arrivent plus. Maintenant, nous commençons bien les matches car il était frustrant de devoir remonter une vingtaine de points pour gagner", poursuit le pilier. Une meilleure maitrise des temps faibles, des sorties de camp et des turnovers, c’est là qu’a progressé Oyo.

Oyonnax s’est enfin offert un "gros" à Mathon

À l’unisson, du président aux supporters en passant par le staff et les joueurs, tous répètent avoir gardé confiance en l’exploit. Le retard sur la 13ème place de barragiste est pourtant monté jusqu’à 9 points, n’empêche que "nous l’avons toujours eu en point de mire. Elle est accrochée partout dans nos locaux et nos esprits", révèle l’entraineur d’une équipe qui n’est symboliquement plus dernière, ce qui ne lui était plus arrivé depuis la huitième journée !

On est en train d’écrire une belle histoire, Valentin Ursache
Valentin Ursache (Oyonnax)
Valentin Ursache (Oyonnax)

"Violence" est un mot que l’on retrouve un peu partout, une violence qui a permis de décrocher quatre succès consécutifs et d’emmagasiner 16 points quand l’USO n’en avait comptabilisé que 14 depuis aout. En battant le RCT, un "gros" est tombé pour la première fois à Mathon et c’était aussi l’objectif d’une équipe qui ne veut pas s’arrêter en si bon chemin avant d’aller à Pau. "Chaque match est une finale", justifie Pietro Ceccarelli.

"On est en train d’écrire une belle histoire", a martelé Valentin Ursache dans le vestiaire et le capitaine continue de tenir ce discours car pour que la fin soit belle, les Oyonnaxiens ne vont pas devoir se relâcher. Il reste cinq (ou six) matches avant de relâcher la pression.

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