Oyonnax redescend sur terre

  • Jeremy Gondrand - Oyonnax
    Jeremy Gondrand - Oyonnax
  • Quentin Etienne (Oyonnax) contre Pau
    Quentin Etienne (Oyonnax) contre Pau
  • Ulupano Seuteni (Oyonnax) contre Pau
    Ulupano Seuteni (Oyonnax) contre Pau
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Après avoir enchaîné quatre succès, les joueurs de l'Ain ont lourdement chuté à Pau, samedi soir (33-12). Ce revers logique les relègue au dernier rang. Pas de quoi déprimer Adrien Buononato et sa bande.

Pendant vingt minutes, samedi soir, Oyonnax a entretenu l'illusion d'une cinquième victoire consécutive en Top 14 avec des séquences percutantes, une possession en sa faveur et un essai de Mitch Inman (18e) au terme d'une action au long cours. Le Hameau a frémi, un temps : "Ils produisaient un jeu intéressant, nous fatiguaient et étaient difficiles à défendre", raconte l'arrière palois Charly Malié.

Quentin Etienne (Oyonnax) contre Pau
Quentin Etienne (Oyonnax) contre Pau

Puis, patatras. Tout s'est enrayé. La consistance, la précision et l'efficacité affichées à Clermont, à Bordeaux-Bègles ou contre Toulon ne se sont pas retrouvées au stade du Hameau. "Ca se sentait du bord de terrain que le comportement n'était pas le même", résume Adrien Buononato, le manager du club de l'Ain. L'enchaînement des efforts et la maîtrise béarnaise auront eu raison de la belle dynamique de Valentin Ursache et de ses partenaires, visiblement à bout de souffle et à court d'idées. Les plaquages manqués sur les deux premiers essais palois inscrits par Malik Hamadache et Steffon Armitage ou encore les innombrables en-avant sont venus mettre en lumière les limites du jour.

L'équipe a son destin en mains

La fin du premier acte s'est ainsi résumé à un cavalier solitaire des Béarnais. A la mi-temps, les visiteurs possédaient vingt et un points de retard (26-5). Ils ne pouvaient dès lors plus rien espérer de ce périlleux déplacement où, finalement, ils avaient beaucoup à gagner et relativement peu à perdre : "Nous comptions accrocher le match mais notre première période a été un peu dégueulasse, il faut le dire, témoigne Bilel Taieb. Après la pause, nous avons réagi mais c'était trop tard..." Le troisième ligne et ses partenaires sont touchés mais en aucun coulés : "L'équipe redescend sur terre. Nous sommes un peu déçus mais le bloc que l'on vient de finir reste bon avec quatre succès de suite, il ne faut pas l'oublier. Puis, je sais que ce groupe est capable de rebondir."

Ulupano Seuteni (Oyonnax) contre Pau
Ulupano Seuteni (Oyonnax) contre Pau

Si ce revers conjugué au succès de Brive face à Agen le relègue de nouveau au dernier rang, le promu reste dans le sillage de ses concurrents directs pour le maintien : le CABCL possède seulement un point de plus et le SUALG trois. A quatre journées du verdict, tout reste possible. Surtout au vu du calendrier : "Nous allons affronter nos adversaires directs lors des deux prochaines rencontres, se projette Adrien Buononato. L'équipe a encore son destin en mains. Elle s'est justement donnée le droit de bagarrer jusqu'au bout." S'il répond présent à Armandie puis à Charles-Mathon face aux Corréziens, l'USO devrait inverser la tendance dans la course au maintien. Le lourd revers subi dans le Béarn lors de ce 22e acte n'aurait alors plus aucune importance.

La Section s'impose face à @OyonnaxRugby avec le bonus offensif !Rendez-vous vendredi prochain pour le 1/4 de finale face au Stade Français Paris. pic.twitter.com/N19CgMcQ5T

— SectionPaloise (@SectionPaloise) March 24, 2018
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