Mermoz : "De bonnes sensations"

Par Rugbyrama
  • Maxime Mermoz - Toulouse (Crédit photo : Stéphanie Biscaye)
    Maxime Mermoz - Toulouse (Crédit photo : Stéphanie Biscaye)
  • Maxime Mermoz - Stade Toulousain
    Maxime Mermoz - Stade Toulousain
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MATCH AMICAL - Pour son retour en France, le trois-quarts centre international du Stade toulousain, qui a rejoint à l'intersaison les rangs de son club formateur quitté il y a plus de dix ans, s’est incliné face à un autre vieille connaissance, Perpignan où il a évolué entre 2008 et 2012. Un premier test pour Maxime Mermoz sui s'est soldé par une courte défaite (19-21).

Pour son retour en France, le trois-quarts centre international du Stade toulousain, qui a rejoint à l'intersaison les rangs de son club formateur quitté il y a plus de dix ans, s’est incliné face à un autre vieille connaissance, Perpignan où il a évolué entre 2008 et 2012. Un premier test pour Maxime Mermoz qui s'est soldé par une courte défaite (19-21).

Rugbyrama : Pour votre retour, vous vous retrouvez à affronter Perpignan à Aimé-Giral. Est-ce un contexte particulier pour vous ?

Maxime MERMOZ : Oui, c’est marrant. C’est comme petit clin d’œil et les Perpignanais avaient la "niaque" comme on a pu voir, c’était vraiment sympa. J’ai eu de bonnes sensations, ce sont mes premières minutes dans le groupe et je trouve ça plutôt intéressant. Je suis un peu déçu du résultat final bien sûr, mais dans le contenu, certaines choses ont bien fonctionné, on progresse.

Vous avez pu sentir de nouveau le goût du Top 14. Est-ce que cela vous fait du bien ?

M.M. : Cela sent le Top 14 c’est sûr, mais "bon", je ne sais pas (sourire). Après une défaite, c’est difficile d’être enjoué, on verra ce que cette saison nous réserve. Mais oui, je regoûte un peu au championnat de France, ça me fait bizarre après un an et demi à l’étranger, mais ça me fait vraiment plaisir de revenir en Top 14.

Maxime Mermoz - Stade Toulousain
Maxime Mermoz - Stade Toulousain

Comme dans tous ces matches de préparations, il y a eu du déchet…

M.M. : Oui, nous n’avons pas eu une conquête extraordinaire et avons été pas mal pénalisés sur les rucks en première mi-temps. C’est ce qui nous a empêchés de prendre le match en mains. Et puis la discipline … On n’était pas spécialement en danger, mais Perpignan a profité de cette faiblesse et s’est remis dans le droit chemin.

Qu’est-ce qui vous a manqué d'autre pour l'emporter ?

M.M. : Plus de maîtrise du ballon. Même en deuxième mi-temps, on a beaucoup défendu, Perpignan jouait très vite autour des rucks, avec ses numéros 9 qui sont de petites piles électriques. Ils essayaient de créer du désordre pour trouver des opportunités ou mettre notre défense à la faute.

Physiquement, comment vous sentez-vous à deux semaines de la reprise ?

M.M. : Je ne me plains pas, c’est ma deuxième semaine d’entraînement avec le groupe, parce que j’avais une petite douleur au psoas quand je suis arrivé au club. Donc, en termes de préparation, je n'en suis qu’au début. C’est pour ça aussi que je n’ai fait qu’une mi-temps. J’aurais aimé toucher plus de ballons, mais il fallait quand même se déplacer pour organiser la défense par exemple. Dans l’ensemble, j’ai eu de bonnes sensations.

C'était un match de préparation mais vous ne semblez pas totalement satisfait de cette première prestation …

M.M. : Non, parce qu’on ne peut pas se satisfaire de ça. Mais ça reste tout de même positif, car il y a de bonnes choses. Ce n’est pas encore de bon augure, quand on voit le début de championnat qui nous attend. On sait que ça va être dur. Donc c’est difficile d’avoir le sourire tous les jours en se disant que tout va bien se passer… Ce ne sera facile pour personne, et ce que je redoute le plus, c’est nous. Il faudra qu’on soit plus précis, qu’on maîtrise notre rugby.

Par Fanny ROUSTAN

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