Le Racing, le début d’un gros bloc pour La Rochelle

Le déplacement au Racing marque pour les Rochelais l’ouverture d’une période charnière dans cette seconde partie de saison. En effet, entre ce dimanche et le week-end des 17 et 18 mars, les Maritimes vont affronter cinq équipes prétendantes à une qualification en phases finales (Racing à l’extérieur, Toulon à domicile, Clermont et Pau à l’extérieur et enfin Lyon à domicile). "C’est un gros bloc, souligne Jason Eaton. Ce n’est pas seulement le Racing ce dimanche. Ça ne va pas s’arrêter ces prochaines semaines."

Pour aborder au mieux ce programme, le staff n’a pas laissé une semaine mais dix jours de repos aux joueurs. "C’est arrivé au bon moment, surtout mentalement, reconnaît le responsable de la préparation physique du Stade rochelais Michele Colosio. On a derrière nous 70% du travail, il nous reste 30%. C’était important d’avoir une coupure, rien que mentale. On va avoir cinq à six matchs avec une très forte pression donc ça fait du bien à tout le monde de régénérer les corps et les esprits."

C’est donc au Racing 92 et sa U Arena que les Maritimes reprennent. À l’extérieur, ça fait trois mois et demi (depuis Lyon début novembre) que les Rochelais n’ont pas été chercher un succès. Avec sept victoires de rang, toutes compétitions confondues, les Ciel et Blanc sont dans une dynamique à faire pâlir. "C’est un vrai test pour voir où nous en sommes. On s’attend à un match très dur, glisse Jason Eaton, titulaire ce dimanche en deuxième ligne au côté de Romain Sazy. C’est une très grosse défense, la meilleure du championnat."

Au-delà d’affronter ce rideau massif qui laisse très peu d’espaces, les Jaune et Noir s’attendent aussi à vivre une partie rythmée de bout en bout sur la pelouse synthétique de la U Arena. Le banc rochelais avec Pierre Bourgarit, Dany Priso, Levani Botia, Tawera Kerr-Barlow ou Geoffrey Doumayrou n’est pas là par hasard et essaiera donc d’apporter de la vitesse et du déplacement face au Racing 92, quand les gros qui commencent auront pour mission d’imposer une dimension physique afin d’empêcher le Racing d’avancer. Pas une partie de plaisir.