Le Racing continue son rythme infernal

Trois semaines de repos n’ont pas suffi à entamer le capital confiance et les repères du Racing 92, même si ce dernier s’est quand même fait bien peur. Les Franciliens, invaincus en 2018, ont repris la compétition comme il l’avait quitté, par une victoire, contre La Rochelle (19-12). Impressionnants en première période, où ils ont laissé Fanny les Maritimes (19-0) et inscrit trois essais par Nyanga (18e), Imhoff (28e) et Lambie (36e), ils ont ensuite connu moins de réussite offensive mais ont quand même conservé l’essentiel malgré des dernières minutes chaudes. C’est le huitième succès toutes compétitions confondues des Ciel et Blanc qui prennent seuls la deuxième place.

Quelle soufflante n’auraient pas pris les Altoséquanais s’ils avaient laissé échapper une victoire pourtant évidente dans les dernières secondes ! Après avoir tenu le ballon sur plusieurs temps de jeu dans la moitié de terrain rochelaise, les partenaires de Dan Carter ont voulu insister après la sirène au lieu de sortir fissa la gonfle du terrain. Ils n’avaient rien à gagner et ont failli perdre gros alors que les Maritimes s’étaient offert une dernière chance d’obtenir quelque chose de la U Arena en gagnant une pénalité. Un sauvetage de Louis Dupichot dans son en-but a mis fin aux espoirs rochelais et à une deuxième mi-temps plus compliquée que la première pour le Racing 92.

Aucun point marqué par le Racing en seconde période

Il paraissait en effet peu probable que les Racingmen connaissent des sueurs froides en fin de partie tant ils avaient maîtrisé le premier acte. Hermétiques, ils avaient su réduire au silence la meilleure attaque du Top 14. Et su trouver des brèches grâce notamment à Leone Nakarawa et Yannick Nyanga, impériaux pour assurer la continuité du jeu et créer de l’avancée. Le capitaine francilien a d’ailleurs eu l’honneur d’ouvrir le bal en marquant sur la base du poteau le premier essai de ce match (18e).

Et La Rochelle dans tout ça ? Remise en selle par un essai en force d’Afa Amosa (49e), elle est aussi restée en vie malgré une touche défaillante grâce à des échecs au pieds de Carter (57e, 77e) et un peu de réussite sur l’essai de Paul Jordaan (73e) qui a bénéficié d’un rebond parfait sur une passe au pied de Brock James pour relancer la partie. Un peu comme contre Toulouse (23-19), le Racing 92 n’a pas su maintenir sur la longueur son niveau de jeu et son intensité mais la victoire est une nouvelle fois au rendez-vous. Elle lance sous les meilleurs hospices ce nouveau bloc de match en pleine fenêtre internationale.