Le CO peut-il toujours y croire ?
Lourdement battu sur la pelouse de Montpellier (45-7) lors de la 22e journée de Top 14, le Castres olympique voit peu à peu les phases finales s'éloigner. Désormais huitième, Castres est décroché. Définitivement ?
Mais où est donc passé le Castres olympique de la fin d'année 2017? Celui qui pouvait venir à bout de La Rochelle (31-15) et de Toulon (20-19) à Pierre-Fabre et s'imposer dans la foulée dans l'antre du Stade toulousain (31-41) et à Clermont (27-31). Celui qui a été un temps sur la troisième marche du podium du Top 14 et qui envisageait un avenir plus que radieux. On se le demande. Sûr de son jeu et de son collectif il y a à peine trois mois, les protégés de Christophe Urios se sont peu à peu effrités pour dégringoler au classement. La dernière gifle reçue sur la pelouse de Montpellier lors de la 22e journée (45-7) en est le parfait exemple.
"On est pris dans tous les secteurs sur la totalité de la rencontre. On a reculé sur tous les impacts. Au vu de notre performance collective, notre essai dans cette rencontre est anecdotique", expliquait l'arrière international Geoffrey Palis devant les journalistes quelques minutes après la fin de la rencontre. "Ce qui nous arrive aujourd'hui est incompréhensible. Sur ce match, je ne reconnais pas mon équipe. Comme contre Pau et face au LOU. Ce n'est pas possible surtout quand on sait qu'on doit prendre des points partout parce qu'on est en retard. Ce soir, j'ai un sentiment de honte. Ce n'est pas le reflet de notre saison. Je suis triste pour les joueurs mais en même temps, je suis très en colère contre eux", complétait en suivant Christophe Urios.
Un CO résigné?
Désormais huitième au classement à cinq points de la Section paloise et de La Rochelle, le CO voit peu à peu s'envoler son objectif initial d'atteindre les phases finales. Reste à savoir si celui-ci est encore réalisable pour une équipe castraise en plein doute à seulement quatre petites journées de la fin du championnat. "On doit trouver des solutions. On ne peut pas terminer comme cela en eau de boudin. Ce n'est pas possible. Je ne retrouve pas sur le terrain ce que je vois et ce que j'entends la semaine dans la préparation. J'ai le sentiment qu'on est résigné. C'est le sentiment qui est le mien aujourd'hui. On pense qu'on ne peut pas rentrer dans les six et je trouve que c'est une faiblesse terrible. Il faut que je trouve les solutions", répond le manager castrais.
Et le tacticien rajoute pour conclure, "j'ai envie d'y croire. Ce n'est pas encore fini. Il reste encore quatre matches. Il faut se battre jusqu'au bout. Pour ma part, je n'ai pas le droit d'être résigné. Ce n'est pas possible". Et pourtant, le Castres olympique semble aujourd'hui être un candidat au bord du précipice...
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