Le chemin de croix de James O’Connor

Par Rugbyrama
  • James O'Connor (Toulon)
    James O'Connor (Toulon)
  • James O'Connor (Toulon) - Janvier 2017
    James O'Connor (Toulon) - Janvier 2017
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Sur Instagram, l’ex Toulonnais (2015-2017) a posté un message bouleversant où il explique son long calvaire. L’Australien (27 ans, 44 sélections) s’est confié sur ses deux saisons de galères. Un témoignage effrayant et alarmant.

2 saisons de galère ! Aujourd’hui, l’ancien toulonnais a livré un témoignage édifiant sur l’enfer, qu’il a connu pendant plus de 2 saisons. Dans un long message, il avoue avoir souffert à une cheville, à laquelle il s’est administré lui-même des piqûres pour jouer blessé et repousser la douleur.

C’est lors de la pré-saison 2016-2017, qu’il se blesse pour la toute première fois à la cheville "Troisième jour de la préparation de pré-saison et je me blesse à la cheville. Depuis, je me bats pour jouer" souffle James O’Connor. Malgré la blessure, le joueur fait tout pour continuer d’évoluer sur les terrains et refuse même de se faire opérer "A l'époque, je savais que ce n'était pas dans mon intérêt, mais j'étais tellement déterminé à jouer et à remporter une finale avec Toulon que j'ai ignoré tous les signes." relate l’Australien. Pour diminuer la douleur, il s’injecte des piqûres pour jouer sous le maillot "Rouge et Noir", il était également obligé de réduire le rythme d’entrainement : "Je suis arrivé à un point où je ne m’entraînais plus qu'une fois par semaine et que je m'injectais un anesthésique local juste pour être en mesure de tenir ma place sur le terrain" poursuit O ‘Connor.

James O'Connor (Toulon) - Janvier 2017
James O'Connor (Toulon) - Janvier 2017

A l’été 2017, il signe pour le club de Sale mais ses soucis de cheville ne s’arrangent pas : "Après la première séance d'entraînement, je savais que ma cheville n'avait pas guéri mais encore une fois, j'ai ignoré les signes parce que je voulais avoir un impact dans mon nouveau club. J'ai masqué la douleur par divers moyens et je me suis mis au boulot. J'ai fait tout ce que je pouvais pour entrer sur le terrain pour jouer... Trois matches, deux semaines de repos, les injections de cortisone et de PRP (platelet-rich plasma, une thérapie traitant l'inflammation musculaire et articulaire ainsi que la douleur, ndlr) sont devenues ma routine."

Après des années de souffrances, il prend la décision de se faire opérer. Un choix sage qui traduit une douleur trop importante pour être à 100 % sur le terrain. L’ancien joueur des Rebels va même subir une nouvelle opération : "J'ai récemment subi une intervention chirurgicale pour nettoyer la cheville. Je vais en subir une autre dans deux semaines pour remédier certaines complications découlant directement du travail de reconstruction que j'avais effectué l'an dernier…"

Après ce combat avec son corps, Il se projette maintenant sur l’avenir et affirme "qu’il veut avant tout prendre les bonnes décisions et se soigner correctement et de recommencer à jouer avec toutes ses forces".

Par Lucas Meirinho.

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