Lamboley : "On ne reverra plus de joueurs comme Florian Fritz"

Par Rugbyrama
  • Gregory Lamboley - La Rochelle
    Gregory Lamboley - La Rochelle
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Au terme de la difficile victoire du Stade toulousain face à La Rochelle 19-14, Grégory Lamboley effectuait son retour sur la pelouse d’Ernest Wallon. L’occasion pour lui de retrouver ses ex coéquipiers et amis du maillot rouge et noir.

Rugbyrama : Regrettez-vous que votre équipe ai commencé à jouer en seconde période ?

Grégory Lamboley : C’est juste qu’on ne pouvait pas installer notre jeu avec les conditions en première mi-temps. Au début c’était quasiment impossible. Même les Toulousains n’y arrivaient pas. Au retour des vestiaires, on a commencé à envoyer du jeu et ça nous a plutôt bien souri. On a créé beaucoup plus d’action et malheureusement on échoue à pas grand chose. Mais rien n’est fini, ce championnat est fou. Rien ne nous dit que Oyonnax ne va pas faire un coup à Castres ou Montpellier à Lyon. Il faudra faire le boulot la semaine prochaine pour ne rien regretter.

La non qualification serait un échec pour La Rochelle ?

G.L. : Ça ne fait pas longtemps que je suis ici mais comme il y a eu de très bons résultats la saison dernière, tout le monde pense que La Rochelle va se qualifier. Le plus dur c’est de confirmer et de rester en haut. On a eu un petit passage à vide à un certain moment avec la défaite de Castres qui nous a fait mal. Mais nous n’avons pas plus de défaites à domicile que Toulouse par exemple. C’est des bonus égarés par si par là qui nous manquent. Si on n’est pas qualifié, ce ne sera pas un échec. Dans ce Top 14, on voit de grandes écuries comme le Stade Français et Clermont en difficulté. En tout cas rien n’est encore fait et le discours dans le vestiaire était positif.

Quel était ton ressenti au moment de refouler cette pelouse ?

G.L. : J’appréhendais un peu. L’année dernière était très difficile pour moi avec ma convalescence mais cela m’a donné une motivation supplémentaire pour revenir. Je remercie le club de La Rochelle car j’ai pu jouer contre mes amis et refouler cette pelouse. J’ai eu pas mal d’émotions pendant les cinq premières minutes mais après je me suis concentré sur la rencontre.

C’était peut-être le dernier match de Florian Fritz à Ernest Wallon, qu’est-ce que tu retiens de ces années passées à ses côtés ?

G.L. : Florian est un ami. J’ai mis du temps avant que ce le devienne parce qu’il est très méfiant et préfère apprendre de la personne avant de s’engager. Mais une chose est sûre, c’est que quand on devient son ami, on le reste pour la vie. C’est une personne que je respecte énormément et je pense qu’on ne verra plus de joueurs comme lui. Au niveau des valeurs à transmettre sur le terrain, il ne nous a jamais déçu. Je suis vraiment fier d’avoir jouer avec lui mais je sais qu’on se verra toujours, c’est certain.

Les Jaune et Noir arrachent un point de bonus défensif à Toulouse ! #STSR #Top14 #FievreSR pic.twitter.com/RTC3tBbYhC

— Stade Rochelais (@staderochelais) April 29, 2018
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