Labit : "On a une deuxième place à sauver"

  • Laurent Labit (Racing 92)
    Laurent Labit (Racing 92)
  • Alexandre Dumoulin (Montpellier) en train de plaqué Manuel Carizza (Racing 92)
    Alexandre Dumoulin (Montpellier) en train de plaqué Manuel Carizza (Racing 92)
  • Sekou Macalou (Stade français) file à l'essai face au Racing 92.
    Sekou Macalou (Stade français) file à l'essai face au Racing 92.
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Sévèrement corrigé à Montpellier (41-3), le Racing 92, qui reste sur deux défaites en trois matchs, doit retrouver son rythme de croisière afin d’assurer sa place en demi-finales. Pour cela, son entraîneur des arrières Laurent Labit a défini un tableau de marche à ses hommes.

Rugbyrama : Comment avez-vous vécu la claque reçue à Montpellier ?

Laurent Labit : C’est une déception car on espérait un meilleur comportement. Cela fait trois ans qu’on va à Montpellier pendant le Tournoi et donc sans nos internationaux. On a à chaque fois entre neuf et quinze absents. Il nous manquait encore une dizaine de joueurs importants. On savait que ce serait dur mais on est déçu car malgré la profondeur de notre effectif, nous n’avons pas été capable de rivaliser avec cette équipe dans ce qu’elle sait faire de mieux, c’est-à-dire au niveau de l’engagement et de l’intensité. On a craqué une fois de plus trop facilement, on a vite baissé la tête et on n’a pas montré grand-chose. Pour faire un peu d’humour, disons qu’on a pris moins de points cette année que les précédentes (54-3 en 2017, 60-7 en 2016 ndlr).

Alexandre Dumoulin (Montpellier) en train de plaqué Manuel Carizza (Racing 92)
Alexandre Dumoulin (Montpellier) en train de plaqué Manuel Carizza (Racing 92)

Vous aligniez pourtant une équipe tout à fait compétitive…

L.L. : On a aussi voulu garder une cohérence dans l’équipe et ne pas faire tourner autant que les autres années. Mais il faut aussi jouer ensemble et travailler. Le problème dans cette période de doublons est qu’on a un effectif amoindri. N’oublions pas non plus que certains de nos joueurs ont la trentaine passée, ils doivent enchaîner les matchs et ce n’est pas toujours évident.

Avez-vous senti un groupe touché dans son orgueil ?

L.L. : Il est évident qu’on se doit de réagir. Il se trouve que notre prochain match, c’est le derby francilien. Mais ce serait n’importe quelle autre équipe en face, ce serait la même chose. On savait très bien où on allait et perdre à Montpellier n’est pas, en soi, quelque chose de catastrophique. Maintenant, sur le contenu et le score, ce n’est pas conforme à ce qu’on avait prévu dans notre montée en puissance de fin de saison, que ce soit pour le Top 14 ou la Champions Cup.

Si on gagne quatre matchs sur six, on peut espérer conserver notre deuxième place

Il n’y a que trois points d’écart entre le Racing, deuxième et Lyon, sixième. Même si vous restez maîtres de son destin, chaque faux-pas coûtera cher dans le sprint final…

L.L. : On savait que cela se rapprocherait derrière nous si nous manquions nos deux sorties à Montpellier et Pau. Il nous reste trois réceptions et trois déplacements. Il est évident que nous devons gagner les trois matchs chez nous et envisager une victoire à l’extérieur. Vu que tout le monde se rencontre, si on gagne quatre matchs sur six, on peut espérer conserver notre deuxième place.

Sekou Macalou (Stade français) file à l'essai face au Racing 92.
Sekou Macalou (Stade français) file à l'essai face au Racing 92.

Comment voyez-vous le derby francilien, face à une équipe parisienne à la lutte pour le maintien ?

L.L. : Ce sera difficile car on sait tous que les rencontres entre le Racing 92 et le Stade français sont des matchs à part. Peu importe ce que les deux équipes jouent, c’est toujours particulier, que ce soit pour le président, les supporters…Cela sera une fois encore très compliqué et on le prépare très sérieusement car c’est le derby et surtout car on a une deuxième place à sauver. C’est notre objectif et cela passe par une victoire samedi face à une équipe qui rêve d’être la première à nous faire tomber à la U Arena.

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