Ivaldi : "On ne compte pas s’arrêter là"

  • Mickaël Ivaldi (Lyon LOU)
    Mickaël Ivaldi (Lyon LOU)
  • Julien Puricelli (Lyon) contre Toulon
    Julien Puricelli (Lyon) contre Toulon
  • Alexandre Dumoulin (Montpellier) contre Lyon
    Alexandre Dumoulin (Montpellier) contre Lyon
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Alors qu’ils sortent d’un combat éprouvant à Toulon, les Lyonnais doivent remettre ça une semaine plus tard face à Montpellier pour leur première demi-finale de Top 14. Pour le talonneur Mickaël Ivaldi, tout est désormais question de mental pour aller tout en haut.

Rugbyrama : Vous venez d’affronter Toulon, maintenant Montpellier, soit vos deux précédents clubs…

Mickaël Ivaldi : Oui (rires). Mais il n’y a pas de motivation supplémentaire. Ça m’a plus fait quelque chose à Toulon car c’est mon club formateur mais là c’est un match comme les autres.

Malgré 100 minutes à Toulon, à ce stade de la compétition, il n’y a plus de fatigue ?

M.I. : Non, c’est sûr, on arrive à deux matches du bout de bois donc la fatigue on la met de côté. La tête, il va falloir qu’elle soit prête. Toute la semaine, on a plus fait fonctionner la tête que le physique donc on n’aura pas d’excuse. On sait à quoi s’attendre demain parce qu’on les a joués il y a trois semaines. On s’attend à un gros match.

Travailler la tête, ça passe par quoi ?

M.I. : On a regardé ce qu’ils proposaient en défense et en attaque, ce qu’ils proposaient dans les phases statiques que sont la mêlée et la touche, sur les bases. On s’est mis en place. On a fait des séquences de jeu plus courtes.

Julien Puricelli (Lyon) contre Toulon
Julien Puricelli (Lyon) contre Toulon

Finalement, des matches de phases finales, vous en jouez depuis longtemps. C’est le résumé de votre fin de saison.

M.I. : On savait que face à Montpellier, c’était un huitième de finale et c’est là que les phases finales ont vraiment commencé pour nous. On a bien bossé pendant onze mois et on ne compte pas s’arrête là. Contre Toulon, on a joué notre chance à fond.

Votre défense à Toulon montre que vous savez garder la tête froide ?

M.I. : Ce qui est bien, c’est que sur un match à l’extérieur on n’a pas fait beaucoup de fautes. On a été solidaire en défense, performant, maintenant il va falloir l’être à nouveau et avoir un peu plus de possession pour les mettre en danger.

Avez-vous le sentiment que les équipes de Montpellier et de Lyon se ressemblent ?

M.I. : Bien sûr, on est fort devant comme eux, ils ont une belle défense, mais derrière ils sont plus lourds. On a bien décortiqué les mecs, on sait à quoi s’attendre. Même si on les a joués il y a trois semaines, c’est une autre atmosphère. Ça va être encore plus dur et il faudra faire une meilleure entame que face à eux en championnat.

Montpellier est-il vraiment l’adversaire le plus fort que vous ayez eu à affronter ?

M.I. : Toutes les équipes se tiennent, comme on a pu le voir au classement. Après, tout est remis à zéro. On s’en fout qu’ils aient terminé premier avec 15 ou 20 points d’avance. Ils ont de bons joueurs, des internationaux mais on ne va pas les regarder !

Alexandre Dumoulin (Montpellier) contre Lyon
Alexandre Dumoulin (Montpellier) contre Lyon

Le LOU est-il plus libéré que ses adversaires dans ces phases finales ?

M.I. : Non. On joue une demi-finale et on veut aller le plus haut possible. En deux ans, c’est sûr que de se retrouver là, c’est beau. Après, tout joueur a envie d’aller plus haut. C’est important pour la vie du groupe. Même les mecs qui ne jouent pas travaillent à côté.

Avez-vous vraiment le sentiment de jouer à domicile ?

M.I. : On joue dans un grand stade… Oui on est à Lyon, on est content, mais Montpellier sera remonté autant que nous. C’est bien pour la ville et les supporters car ça commence à prendre donc c’est important de leur rendre la monnaie de la pièce. Si c’est pour ne rien faire demain, ça ne sert à rien.

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