Houston : "Je n'ai absolument pas peur"

  • Leroy Houston - Bordeaux
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Le troisième ligne centre australien de l'UBB, Leroy Houston se veut résolument optimiste sur l'avenir du club bordelo-béglais, malgré les défaites enchaînées en Top 14.

Rugbyrama : Comment est l'ambiance après 6 défaites consécutives ?

Leroy Houston : Elle est positive. Je pense qu'elle est toujours positive même si on a subi 5 défaites à la suite, il y a eu des matchs très serrés et parfois contre de grosses équipes. Aussi, l'atmosphère est plutôt positive en ce moment. On peut voir les changements qui arrivent. On avance et on peut se dire que cela sera véritablement une bonne chance pour nous, pour l'équipe de l'UBB.

Est-ce que tu penses que le départ de Jacques Brunel est l'une des raisons de votre état actuel ?

L.H : Pour l'équipe, cela a été un choc. Car, personne n'avait vu un manager quitter une équipe au milieu de la saison. Mais félicitations à Jacques, car coacher une équipe nationale est le rêve de tous les entraîneurs. Et nous, on avait déjà un bon staff derrière Jacques. Donc, on s'est adapté au départ de Jacques et nous avons continué sur les bases de ce que nous avions fait auparavant.

C'est une saison décevante pour l'UBB. As-tu une explication pour cela ?

L.H : Je ne peux pas parler pour l'équipe parce que chacun a son avis. Mon opinion, c'est que c'est dû à la pré-saison. On a besoin d'une pré-saison tous ensemble. Cette année, des joueurs ont effectué la pré-saison, d'autres sont arrivés en cours de route. On n'a pas eu ce travail général ensemble. On a eu une pré-saison un peu confuse, car on a eu un nouveau staff d'entraîneurs qui avaient chacun ses idées sur le rugby, avec un nouveau schéma de jeu.

Leroy Houston - Bordeaux
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Le début de saison a pourtant été très bon ?

L.H : Comme toujours. Vous savez, après chaque préparation, tout va bien car le temps est ensoleillé, on a pu jouer le jeu "à la bordelaise", on écarte la balle, tout le monde est excité mais quand on arrive en hiver et que l'on doit jouer un rugby un peu plus "laid" avec des mêlées, des ballons portés, des pénalités, on ne s'est pas adapté. On a toujours continué à jouer et on a perdu. Bordeaux descend généralement dans le championnat durant l'hiver, car on n'arrive pas à s'adapter pour devenir une équipe plus efficace. Et en ce moment, c'est à ces conditions que l'on essaye de s'adapter. Contre Montpellier par exemple, on savait que l'on allait devoir s'opposer force contre force, que l'on allait avoir des ballons portés, de grosses mêlées, des attaques, on savait que ce que l'on avait à faire. Aussi s'adapter à la météo quand on arrive en hiver, c'est une chose que l'on doit apprendre à faire. Enfin maintenant, on revient au printemps avec un temps un peu plus agréable, vous verrez que notre jeu va de nouveau changer. Je pense que vers la fin de la saison, vous verrez le jeu que l'on a pratiqué en début de saison.

Leroy Houston - Bordeaux
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À Agen, cela risque d'être pourtant un rugby "laid" ?

L.H : Oui. C'est difficile de jouer Agen, car ils attaquent de n'importe quelle zone du terrain. Même s'ils sont en défense parce qu'ils sont capables d'attaquer depuis leur ligne d'essai. On doit avoir notre défense bien en place. Après ça, on jouera le jeu que l'on doit jouer. On doit occuper le terrain, jouer au pied, on doit leur faire commettre des erreurs dans leurs 22m. Je pense que l'on doit jouer comme cela. Mais cela ne sera pas vraiment beau à voir, car en plus, il est prévu de la pluie. Nous savons aussi que la mêlée et les ballons portés seront très importants.

Le retour tardif des internationaux et les blessures peuvent-ils être aussi une explication à la situation de l'équipe ?

L.H : Oui. C'est vraiment difficile quand les joueurs internationaux français arrivent plus tard, car vous commencez à mettre en place des systèmes de jeu et en arrivant plus tard, ils ont dû s'adapter à cela. Et cela fut difficile pour eux, car toute la saison, ils ont eu à s'adapter entre deux systèmes. En plus, il y a eu des blessures. Et comme les joueurs internationaux étaient absents, on a fait jouer des espoirs. On ne peut rien leur retirer. Ils ont joué un rugby de haut-niveau. Maxime (Lamothe) et Florent (Dufour) ont été incroyables. Alex Roumat, Cameron Woki aussi. Ils ont tous élevé leur niveau et joué un excellent rugby. On a vraiment de bonnes réserves.

Vous n'avez vraiment pas peur pour la fin de saison ?

L.H : Non. Pas du tout. Je n'ai absolument pas peur. C'est mon opinion et je suis plutôt motivé. Je suis toujours motivé, car je vois d'abord le futur. Ok, il y a le passé avec les défaites, mais pour moi, je vois surtout les jours qui arrivent. Je vois Agen, le week-end prochain et je ne pense pas au week-end dernier. Pour Agen, on doit préparer un bon plan de jeu et on espère bien pouvoir gagner. Mais je suis motivé. Quand je regarde le futur, je pense que l'UBB peut-être une grande équipe et que l'on sera bien sûr en top 14.

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